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Le bilan du Plan CatCh

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 413 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/03/2022
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Mise en place au lendemain de la fermeture de Caterpillar, la Delivery Unit du Plan CatCh est arrivée au terme de son mandat fin 2020.

    Monsieur le Ministre pourrait-il m'indiquer le bilan définitif de ce Plan CatCh ?

    Suite à la fin du mandat de la Delivery Unit du Plan CatCh, CatCh Turbo est né afin de pérenniser et amplifier la dynamique mise en place par le Plan CatCh. Quel est le bilan de Catch Turbo depuis sa mise en place ? Comment s'articule-t-il avec le Plan de relance de la Wallonie ?

  • Réponse du 31/03/2022
    • de BORSUS Willy
    Avec un revenu moyen par habitant parmi les plus faibles, avec un taux d’emploi largement inférieur au taux belge, avec un taux de chômage qui diminue certes depuis 5 ans, mais qui reste élevé, la Province du Hainaut a besoin de projets forts et d’une mobilisation totale des pouvoirs publics, des outils économiques et de tous les partenaires et opérateurs concernés.

    L’objectif global du plan consistait au renforcement des écosystèmes sectoriels pour accélérer la création d'emplois en leur sein.

    En ce qui concerne l’objectif d'accélération de la croissance de l'emploi : 4 000 emplois ont été créés, le Plan CATCH ambitionne une création de 6 à 8 000 emplois directs d'ici à 2025. Force est de constater qu’il reste encore du chemin pour y parvenir.

    Par ailleurs, le plan CATCH se concentrait sur le renforcement des écosystèmes sectoriels dans quatre secteurs définis comme décisifs pour le futur de Charleroi : l’industrie manufacturière de pointe (« Advanced Manufacturing »), les transports et la logistique (« Airport & Logistics »), les industries du vivant (« Health & Bio ») et les secteurs à la croisée du créatif et du digital (« Creative & Digital »).

    À cet effet, on notera notamment l’aboutissement du projet « A6K - Advanced Engineering Center » lequel visait à reconvertir l'ancien Tri Postal de Charleroi en un centre multiopérateurs dédié aux sciences de l'ingénieur et du projet « E6K », centre multidisciplinaire dédié aux compétences dans le secteur du digital, l’idée étant d’offrir un endroit unique d’apprentissage localisé à proximité des transports en commun.

    Le lieu géographique commun A6K/E6K permet en effet une co-localisation et une richesse d’interaction qui permet à deux pôles d’activités de s’entremêler.

    Dans le secteur santé et biotech, on notera la véritable dynamique de croissance au sein du Biopark à Gosselies, en partenariat avec les acteurs publics locaux et les acteurs privés.

    Par ailleurs, le plan CATCH a amené une dynamique de renforcement des écosystèmes locaux qui inclut les partenaires industriels (PMEs et grands groupes), de la formation, de la recherche et de l’incubation.

    Des projets ont vu le jour grâce à une étroite collaboration avec les institutions locales et régionales ainsi qu’à une concertation entre tous les acteurs afin d'identifier les priorités stratégiques pour Charleroi.

    J’encourageais il y a quelque temps, les différents acteurs qui contribuent, au travers de cette dynamique CATCH Turbo, à la résilience et au développement socio-économique de la Région, ce qui est réalisé par le Comité de Développement Stratégique de Charleroi Métropole (CDS)

    Nous travaillons activement, au niveau du Gouvernement wallon, à renforcer les secteurs générateurs d’emploi, à stimuler l'innovation, la recherche et la création de valeur, à favoriser l'émergence de nouveaux projets technologiques à haute valeur ajoutée et au soutien à la formation et aux compétences qui doivent être plus adaptées aux besoins des entreprises.

    Ce sont en effet des axes centraux du Plan de relance de la Wallonie, dont notamment le projet du Biopark. En effet, pour permettre la poursuite de la croissance du parc scientifique, il est prévu de doter le Biopark d’un nouveau bâtiment de 25 000 m2, de façon à permettre au Biopark de se doter d’infrastructures lui permettant de rivaliser avec les parcs scientifiques des régions et pays voisins. L’objectif est de faire de ce bâtiment le centre névralgique du Biopark qui pourra permettre l’accueil de nouvelles entreprises sur le site, mais également la EU Biotech school, qui ambitionne de devenir une référence pour la formation continue dans ce secteur.