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Les inquiétudes des ophtalmologues relatives à la prévention du glaucome

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 348 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 18/03/2022
    • de SAHLI Mourad
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Souvent méconnu du grand public, le glaucome est un trouble de la vision qui peut s'avérer lourd de conséquences s'il n'est pas diagnostiqué suffisamment tôt.

    En effet, dans les cas les plus graves, cette pathologie peut entraîner une cécité irréversible. Bien que cette déficience visuelle puisse aussi se déclarer chez les plus jeunes, le risque augmente considérablement avec l'âge. Ainsi, après 40 ans, il est recommandé d'effectuer un contrôle tous les deux ans.

    En outre, pour les patients d'origine africaine ou sud-américaine, étant plus à risques, il est recommandé de commencer le dépistage dès 30 ans. L'une des complexités de cette maladie chronique réside dans le fait qu'elle soit indolore, l'absence de symptômes ralentit donc considérablement la prise en charge du patient.

    Par ailleurs, nous le savons, durant à la crise sanitaire, de nombreux rendez-vous médicaux dits « non urgents » ont dû être postposés.

    De ce fait, les ophtalmologues sont aujourd'hui confrontés à une vague sans précédent de patients diagnostiqués tardivement. Ainsi, dans le cadre de la semaine mondiale du glaucome, les spécialistes tirent la sonnette d'alarme afin de sensibiliser un maximum de personnes à l'importance du dépistage.

    Des campagnes de sensibilisation aux risques liés au glaucome sont-elles organisées afin d'amener les Wallonnes et Wallons de plus de 40 ans et les patients à risques à effectuer un dépistage au plus tôt ?