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Le développement des infrastructures de motocross et de cyclocross en Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 67 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 18/03/2022
    • de WITSEL Thierry
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Le motocross et le cyclocross sont des disciplines dont nous parlons beaucoup en Belgique, mais qui sont lésées en Wallonie.

    Pourtant, nous avons des champions en titre à l'international connus de tous tels que Joël Robert, Gaston Rahier et Clément Dessalle.

    J'ai malheureusement encore été interpellé par des pratiquants relativement au manque d'infrastructures pour pratiquer leur sport et leur passion. En effet, ils doivent parcourir des centaines de kilomètres afin de trouver un circuit adapté ou s'adonner à une pratique sauvage dans des lieux où c'est interdit. Les pratiquants se retrouvent donc dans les bois, dans les champs ou encore les terrils.

    Sachant que nous avons 61 clubs au sein de la Fédération motocycliste de la Fédération Wallonie-Bruxelles, reprenant quelques milliers d'affiliés, la situation est interpellante et mérite que l'on apporte une solution.

    Nous avons déjà pu questionner vle prédécesseur de Monsieur le Ministre, qui s'était engagé à prendre le dossier au sérieux.

    Quelle est sa stratégie pour développer les infrastructures de ces sports en Wallonie sachant qu'il s'agit de disciplines fort appréciées ?

    Comment compte-t-il offrir des infrastructures adéquates aux pratiquants ?

    L'obtention d'un permis de construction d'un circuit est très encadrée, mais en plus de nombreux recours sont intentés. Cela décourage les porteurs de dossiers.

    Comment compte-t-il trouver une solution qui permettrait aux amateurs et professionnels de pratiquer leur sport en sécurité et aux riverains de vivre dans la quiétude ?
  • Réponse du 28/04/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    En ce qui concerne les infrastructures liées à la pratique du cyclocross, le projet Planet Bike, qui prévoit la construction d’un grand pôle cycliste sur le site du Sart-Hulet à Jambes, devrait inclure des pistes où les pratiquants du VTT et du cyclocross pourront s’entrainer dans des conditions optimales. Par ailleurs, l’organisation des Championnats d’Europe de Cyclocross à Namur au mois de novembre 2022 témoigne encore une fois de la volonté de la Wallonie de développer cette discipline.

    Concernant les infrastructures de motocross, je souhaite soutenir les projets qui rencontrent une bonne adhésion de la population locale, plutôt que d’identifier des zones potentielles et d’imposer un projet à une commune et à des citoyens qui n’en voudraient pas.

    Pour faire face au manque de circuits permanents de motocross en Wallonie et pour répondre aux difficultés rencontrées par les porteurs de projets pour obtenir un permis, un groupe de travail réunit les cabinets du Ministre en charge de l’Aménagement du territoire, de la Ministre de l’Environnement et de moi-même, Ministre des Infrastructures sportives. Participent également à ces réunions, Monsieur Thierry Klutz, Directeur technique à la Fédération Motocycliste wallonne de Belgique et membre de l’ASBL MotoDev (ASBL visant le développement durable de la moto tout terrain) et Monsieur Renaud Dejardin, membre de l’ASBL dépositaire d’une pétition au Parlement.

    Le groupe de travail se réunira fin de ce mois d’avril afin de faire le point sur les dossiers en cours et d’avancer sur la problématique du manque de circuits.
    La mise en place de ce groupe de travail montre la volonté d’accompagner et d’aiguiller au mieux les porteurs de projets afin que les études d’incidences soient menées et puissent aboutir à l’obtention d’un permis.

    Étant bien conscient de la problématique, j’ai rencontré Monsieur Thierry Klutz afin de faire le point sur les priorités du secteur et les demandes qui sont celles de la fédération.
    Il me semble par ailleurs nécessaire de rappeler qu’il n’appartient pas à la Région de se substituer aux porteurs de projet. Il relève ainsi de l’autonomie de ces derniers d’initier les projets et de solliciter, le cas échéant, des subventions régionales.

    Lorsque des demandes me parviendront, via mon administration, je ne manquerai pas de les considérer avec la plus grande attention, au regard des disponibilités budgétaires et des priorités pour le secteur.