La présence d’un pygargue à tête blanche en Wallonie picarde

• Session : 2021-2022
• Année : 2022
• N° : 446 (2021-2022) 1

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• Question écrite du 21/03/2022

  • de DURENNE Véronique
  • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
  Le 8 février, un pygargue à tête blanche était aperçu à Escanaffles, dans l'entité de Celles, alors qu'habituellement ce grand rapace vit dans les régions montagneuses et forestières de l'Amérique du Nord. D'après les informations rendues publiques par la Commune de Celles, celui-ci se serait échappé d'un élevage situé en Flandre, comme le laissent penser les lanières de cuir présentes aux pattes de l'animal.
  
  Malgré le travail réactif mis en œuvre par la cellule environnement de la Commune de Celles et la police locale afin de capturer l'animal, celui-ci n'a, à ce jour, pas encore pu être capturé. Il semblerait que le grand rapace vive toujours puisqu'il aurait été aperçu en divers endroits, toujours aux abords de l'Escaut, sur les communes de Tournai, Celles et Mont-de-l'Enclus, mais également en Flandre à Espierres-Helchin et Avelgem.
  
  Madame la Ministre est-elle en mesure de m'indiquer si le Département de la nature et des forêts (DNF) a bien été mis au courant de la présence de ce grand rapace dans nos contrées ? Dans l'affirmative, le DNF a-t-il déjà tenté de capturer l'animal ?
  
  Quelles sont les informations dont dispose le DNF à l'heure actuelle ? Sait-on où se trouve le rapace à l'heure actuelle ?
  
  Sachant que l'espèce est protégée, quelles sont les possibilités envisagées ?

• Réponse du 25/04/2022

  • de TELLIER Céline
  Le Département de la Nature et des Forêts (DNF) n’a pas été mis au courant de la présence de l’individu auquel l’honorable membre fait référence.
  
  Cette espèce n’est pas protégée par la Loi sur la conservation de la nature puisque son aire d’indigénat se situe en Amérique du Nord. Par ailleurs, les individus issus d’élevage ont un statut différent de celui des individus sauvages.
  
  Le DNF n’a pas l’intention de capturer cet individu, ce dernier ayant été pour la dernière fois été observé en Flandre. Le DNF signalera ce cas au service CITES du Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement, ainsi qu’au Centre belge de baguage de l’avifaune, lequel pourrait apporter des conseils aux autorités locales concernées par un passage de cet individu.