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La construction de nouveaux barrages

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 595 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 23/03/2022
    • de LIRADELFO Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Le groupe Sud presse faisait écho le 18 mars d'une présentation par Monsieur Dominique Théâtre de son plan pour lutter contre les inondations au cabinet de Monsieur le Ministre.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il cette information ?

    Quel crédit donne-t-il à cette idée de construire de nouveaux barrages ?

    Ses services ont-ils déjà travaillé sur de telles hypothèses ?
  • Réponse du 12/05/2022
    • de HENRY Philippe
    Mon cabinet a bien rencontré Monsieur Dominique Théâtre en janvier dernier. Il a présenté à cette occasion son analyse des tragiques évènements de juillet 2021 et différentes propositions de solution pour limiter le risque d’inondation dans les vallées de la Vesdre, de la Hoëgne, de l’Amblève et de l’Ourthe. Parmi ces pistes de solutions, il cite en effet la mise en place de nouveaux barrages tampons.

    Le service des barrages du SPW MI recense un nombre important de projets de nouveaux barrages ou d’adaptations de barrages en Région wallonne, sur plusieurs affluents du bassin de la Meuse.

    Il s’agit de projets destinés soit, à de la production d’eau potable avec une possibilité de régulation des eaux (sur l’Ourthe et la Vesdre essentiellement), soit à de l’écrêtage exclusif de crue (sur l’Ourthe), soit à du soutien d’étiage de la Meuse (sur la Semois, la Lesse, l’Hermeton, la Houille, l’Eau Noire…).

    Aucun de ces projets n’a été concrétisé, et n’est actuellement poursuivi, depuis l’arrêt du projet du barrage de l’Eau Noire à Couvin fin des années 70’, et la mise en service du Complexe des barrages de l’Eau d’Heure début des années 80’.

    La difficulté de trouver des sites propices à l’installation de tels ouvrages, dans un paysage de plus en plus urbanisé et nécessitant par conséquent de nombreuses expropriations, ainsi qu’un contexte où les contraintes environnementales sont également plus nombreuses, sont les raisons principales qui expliquent l’abandon progressif de ces projets.

    La création de zones tampons sera par ailleurs examinée, parmi d’autres solutions, dans les différentes études en cours, notamment sur la vallée de la Vesdre.