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Les inquiétudes du secteur du logiciel pour les développeurs ukrainiens

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 534 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 29/03/2022
    • de MAUEL Christine
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La sous-traitance des entreprises belges auprès de travailleurs ukrainiens est devenue récurrente dans l'industrie du logiciel. Si, pour l'instant, toutes affirment que la situation est stable, l'inquiétude est évidemment grande.

    Cela fait une dizaine d'années que les nouvelles entreprises spécialisées dans le développement de logiciels recrutent dans des pays comme l'Ukraine ou encore la Lituanie. En Belgique, des sociétés comme l'entreprise d'IT-nearshoring Skelia ou la plateforme de software BrightEye emploient des développeurs basés majoritairement dans l'ouest de l'Ukraine.

    Au total, Agoria dénombre entre 500 et 1 000 salariés ukrainiens employés par des entreprises belges dans l'industrie IT.

    Est-ce que cette problématique touche-t-elle également la Wallonie ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous dire si Digital Wallonia s'inquiète de cette situation ?

    Pense-t-il que cette situation ouvre une porte à une cybercriminalité qui pourrait frapper nos entreprises wallonnes ?
  • Réponse du 21/04/2022
    • de BORSUS Willy
    La sous-traitance, particulièrement dans le milieu IT, a toujours été fortement utilisée en Belgique, et ce par les entreprises de toute taille. Les entreprises présentes en Wallonie ne font pas exception et font appel à de la main-d’œuvre qualifiée, venant d’Inde, Roumanie, Ukraine, Pologne …) depuis toujours.

    La manière dont les entreprises wallonnes gèrent leur outsourcing, quelle qu’en soit la nature (économique, pénurie de main-d’œuvre, et cetera) ne relève pas de la responsabilité de l’Agence du Numérique, ou de ses compétences. Chaque entreprise se doit de faire son analyse de risque avant de décider d’outsourcer tout ou partie de sa production (particulièrement pour la propriété intellectuelle comme du logiciel) et de la faire réaliser par de la main-d’œuvre externe.

    L’Agence du Numérique, à travers sa stratégie Digital Wallonia, indique ne pas être spécialement inquiète concernant un éventuel lien avec une augmentation du risque en cybersécurité en raison de la situation spécifique des travailleurs ukrainiens.