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La disparition du métier de cordonnier

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 392 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 12/04/2022
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Alors que de nouveaux métiers apparaissent, d'autres, depuis des décennies, ont disparu ou tendent à disparaitre, tel le métier de cordonnier. Les progrès techniques et l'amélioration de la productivité ont bouleversé notre vie, mais également celle de certains métiers. Le métier de cordonnier est clairement en voie d'extinction. Le manque de formation et d'attrait pour le métier explique la disparition progressive de ce métier.

    Selon le syndicat neutre pour indépendants (SNI), la profession de cordonnier est à peine enseignée et, forcément, aucun suivi n'est assuré par une personne disposant des connaissances nécessaires. L'image des cordonniers s'est aussi dégradée, la profession est vue comme « vieillissante », ce qui la rend peu attractive pour les plus jeunes.

    Des formations inhérentes à ce métier artisanal existent-elles au FOREm ?

    Est-il envisagé d'en organiser afin de relancer cette profession ?

    Des mesures sont-elles mises en œuvre pour préserver le savoir-faire des artisans wallons ainsi que pour revaloriser les métiers d'art en Wallonie ?
  • Réponse du 16/05/2022
    • de MORREALE Christie
    Il n’existe pas de formation au FOREm amenant au métier de cordonnier. En effet, les analyses menées ne démontrent pas la pertinence de ce type de formation d’autant que ce métier n’apparait ni dans les métiers en pénurie ni même critique.

    Il est bon de rappeler que le FOREm fait évoluer son offre de formation sur base d’une analyse des besoins par domaines d’activités stratégiques. Cette approche développée par le Service "Veille, analyse et prospective du marché de l’emploi » a été mise en place dès 2016.

    L’objectif poursuivi est de renforcer l’ancrage des Centres de compétence et des Centres de formation dans une logique socio-économique structurante par l’articulation de l’offre de formation autour des domaines d’activités stratégiques soutenus par le Plan Marshall, à savoir les domaines couverts par les six pôles de compétitivité, la construction/rénovation durable et le numérique, ainsi qu’un certain nombre de domaines de spécialisation intelligente tels que le commerce et le management, les industries culturelles et créatives, le design et le tourisme.

    L’approche par domaine d’activité stratégique a été étendue à l’ensemble de l’offre de formation du FOREm, que celle-ci soit dispensée avec ses propres ressources formatives ou par le recours à des opérateurs tiers.