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Les conséquences du gel sur les cultures

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 558 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 20/04/2022
    • de SCHYNS Marie-Martine
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Début de ce mois d'avril, un épisode de gel a touché nos cultures, en particulier le secteur horticole, après une période de temps plus chaud qui avait favorisé la fleuraison dans les parcelles.

    Les premières observations font état de dégâts importants dans les parcelles où les fruits n'étaient pas protégés notamment certaines variétés de poires et les pommes.

    Ces gelées touchent un secteur déjà fortement impacté par le conflit en Ukraine et qui craint, en raison de la météo, de connaître des problèmes liés à des maladies bactériennes dans les prochaines semaines.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d'une estimation complète de l'impact de cette période de gel sur les cultures ?

    A-t-il eu une concertation avec les acteurs du secteur ?

    Quelles sont les cultures les plus touchées ?

    Une activation du Fonds des calamités agricoles est-elle envisagée ?
  • Réponse du 02/05/2022
    • de BORSUS Willy
    Les conséquences du gel de début avril sont difficiles à appréhender à ce stade. Le gel a été peu important et de courte durée. Le secteur agricole n’est pas concerné. Pour les cultures maraîchères et les fraises, les horticulteurs ont fréquemment pris leurs précautions en protégeant les cultures avec de l’agryl – un voile de protection - et à l’heure actuelle, aucun producteur n’a signalé de dégâts.

    Pour ce qui concerne le secteur de l’arboriculture fruitière, des dégâts sont probablement à déplorer dans les cultures hâtives, mais il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’ampleur réelle de ceux-ci.

    Mes services sont à l’écoute des inquiétudes relayées par le Collège des Producteurs et la Fédération wallonne horticole et sont en contact régulièrement avec ces institutions afin d’analyser leurs demandes et de les prendre en compte le cas échéant.

    Il est beaucoup trop tôt pour parler de calamité agricole. Si les horticulteurs ont des dégâts à faire valoir, la première étape, ce sont les réunions des commissions de constat de dégâts organisées par les communes sur demande des producteurs. Mes agents des services extérieurs du Développement et de la Vulgarisation y participent.

    À ce jour, ils n’ont pas été contactés. Je reste bien entendu attentif à l’évolution de la situation et prendrai en temps voulu les mesures qui s’avéreront nécessaires.