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Le transport de marchandises sur les cours d’eau

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 696 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 25/04/2022
    • de NEMES Samuel
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Dans le cadre du réchauffement climatique, privilégier le transport de marchandises sur les cours d'eau au lieu du transport par camion est un des outils à développer.

    Quelles sont les mesures prises par Monsieur le Ministre pour augmenter le tonnage de marchandises transportées sur les cours d'eau d'ici 2024 ?
  • Réponse du 24/05/2022
    • de HENRY Philippe
    La Wallonie s’est fixé des objectifs ambitieux en ce qui concerne le transport fluvial notamment à travers la vision FAST 2030. Pour ce faire un certain nombre d’actions sont en cours.

    Au niveau des infrastructures tout d’abord, mon objectif est de continuer à les développer et à les moderniser. Je peux citer quelques exemples :
    - nous continuons le développement du projet Seine Escaut avec nos partenaires, une nouvelle programmation a démarré. Afin d’obtenir le soutien de l’Europe, un nouveau dossier de candidature a été déposé en janvier ;
    - dans le cadre du plan de relance et afin de soutenir la croissance du transport multimodal, j’ai inscrit les budgets nécessaires à l’extension du terminal de Trilogiport et le rehaussement des ponts sur le canal Albert.

    Les infrastructures sont une chose, mais il faut également que le niveau de service de celles-ci soit irréprochable. Dans cette logique, je soutiens les projets de téléconduite et télécontrôle des ouvrages d’art. Des moyens budgétaires sont prévus à cet effet dans le plan de relance. L’objectif est de fiabiliser le service et d’étendre les horaires d’ouverture des ouvrages.

    J’essaye également de renforcer le rôle crucial que jouent les ports autonomes dans le développement des trafics. La redéfinition de leur contrat de gestion est en cours de finalisation et s’inscrit dans cette dynamique. En marge de ce travail, nous réfléchissons également à la manière d’identifier, d’affecter et de valoriser les terrains qui se prêtent le mieux à des activités utilisant la voie d’eau.

    Le secteur de la batellerie est également associé à cet objectif. Des échanges sont menés dans le cadre d’un comité consultatif de la navigation intérieure que j’ai relancé.

    Ces dernières années, le secteur et l’administration ont dû faire face à de nombreuses évolutions législatives, nous essayons désormais de reprendre de la hauteur afin d’identifier les besoins pour favoriser le transport fluvial.

    Enfin, l’administration propose toute une série de services pour favoriser ce mode de transport : via des conseils et expertises gratuits qui sont proposés aux entreprises envisageant l’usage du transport fluvial, ou encore à travers des aides directes allouées aux entreprises qui investissent dans des moyens favorisant le report modal.

    L’honorable membre le constate, le développement de la voie d’eau est une priorité de mon action et je m’efforce d’utiliser tous les leviers disponibles pour favoriser ce mode.