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Le renouvellement du permis unique de l'aérodrome de Temploux

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 599 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 29/04/2022
    • de DISPA Benoît
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    L'aérodrome de Temploux vient de recevoir son permis lui permettant de maintenir ses activités pour les 20 prochaines années.

    Cette situation ne réjouit cependant pas tout le monde. Ainsi, les habitants de Rhisnes et de Bovesse m'ont interpellé à ce sujet. Ce renouvellement provoque leur inquiétude en raison des possibles nuisances. Selon eux, depuis 2020, le nombre de vols a considérablement augmenté. Les riverains mettent en avant les nuisances sonores dues aux passages répétés des aéronefs.

    Selon eux, cela a un impact néfaste sur leur santé et sur l'environnement. Ils pointent en particulier le manque de transparence dès lors que le nombre de rotations semble ne pas pouvoir être connu. Il semblerait d'ailleurs que les transpondeurs soient éteints lors de l'écolage.

    En raison de leur inquiétude légitime, les riverains comptent bien introduire prochainement un recours contre cette décision.

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance du différend qui oppose l'aérodrome avec les habitants de Rhisnes et de Bovesse ? A-t-il par ailleurs déjà réceptionné le recours annoncé ? Que lui inspire cette critique sur la transparence ? Est-ce avéré ?

    Dans le cadre de l'examen de ce recours éventuel, compte-t-il prendre des initiatives dans ce dossier pour restaurer le dialogue entre les parties prenantes ?

    Au niveau économique, quel est l'enjeu de ce renouvellement du permis pour l'économie régionale ? Quel regard porte-t-il sur ces développements ?
  • Réponse du 25/05/2022
    • de BORSUS Willy
    La demande déposée par la S.A. Aérodrome de Namur porte sur le renouvellement de l’autorisation d’exploiter un aérodrome, un héliport de tourisme, un restaurant de plus de 100 places, une salle de spectacle, ainsi qu’une salle de séminaire et des bureaux, un parking pour accueillir les visiteurs et un hall d’assemblage équipé d’un compresseur ainsi que sur la construction d’un petit hangar pour entreposer l’avion utilisé dans le cadre des activités du club de parachutisme existant.

    C’est uniquement ce dernier point qui justifie le recours à la procédure du permis unique.

    La construction de ce hangar s’inscrivant dans la continuité du permis unique délivré en date du 28 mai 2018.

    Les 238 réclamations exprimées dans le cadre de l’enquête publique ont été portées à la connaissance du Fonctionnaire délégué qui, après examen, a pu constater qu’aucune de celles-ci ne portait sur le volet urbanistique du dossier. La majorité des plaintes portaient sur les circuits et les conditions de vols qui sont du ressort exclusif de la Direction générale du Transport Aérien ainsi que sur les nuisances liées à l’exploitation de l’aérodrome proprement dit, qui sont du ressort du Fonctionnaire technique.

    Le permis a été octroyé par les fonctionnaires de première instance le 29 mars et fait maintenant l’objet d’un recours auprès du Gouvernement. La décision ministérielle devrait être attendue pour le 5 juillet si les fonctionnaires ne font pas usage de leur possibilité de prorogation.

    Sur le fond, l’honorable membre comprendra que je ne peux pas prendre position s’agissant d’un dossier pour lequel je serai amené, avec ma Collègue, Céline Tellier, à prendre une décision en recours.