La qualité des services sur les aires de repos le long des autoroutes wallonnes
- Session : 2021-2022
- Année : 2022
- N° : 703 (2021-2022) 1
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Question écrite du 29/04/2022
- de GOFFINET Anne-Catherine
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Ces aires sont de 4 types différents. Le classement, allant de I à IV, s'effectue en fonction du degré des services proposés : station-service, commerces, restauration, centre d'affaires (accueil, salles de réunion, et cetera), hôtel, sanitaires, équipements extérieurs (aire de pique-nique, jeux d'enfants, aire de détente…).
Si l'on en croit le Moniteur automobile, qui a visité en 2021, pendant trois journées complètes, chaque aire de services du réseau autoroutier belge, notre pays aurait mauvaise réputation quant à la qualité de son réseau autoroutier, mais aussi quant aux services sur ses aires de repos.
Même si de réels efforts ont été consentis depuis 15 ans, tant en Flandre (Wegen en Verkeer) qu'en Wallonie (SOFICO), je me permets de vous interroger à ce sujet, car il me revient effectivement du terrain qu'il y a un réel manque d'infrastructures (sanitaires, aire de pique-nique, et cetera) sur nos aires wallonnes, et notamment pour les chauffeurs routiers et les touristes.
Monsieur le Ministre peut-il faire le point ?
Les différents types d'infrastructures sont-elles bien réparties sur tout notre territoire ?
Combien d'aires de repos ne disposent pas d'infrastructures minimums (sanitaires) ?
Des travaux à court ou moyen terme sont-ils prévus pour remédier à ce manque ?
Plus globalement, en ce qui concerne ces aires de repos qui bordent les autoroutes, de nouveaux, ou autres, standards minimums, ne devraient-ils pas selon vous être développés ? Si oui, lesquels ? Dans le cas contraire, pourquoi ne pas de revoir les standards ?
Réponse du 24/05/2022
- de HENRY Philippe
38 de ces aires sont concédées à des exploitants (Fournisseur d’énergie ou PME) qui y assurent l’entretien, ainsi qu’une large offre de services dépendant du type d’aire (I à III) : restauration, commerces, carburants, espaces de travail, points poste, et cetera.
Sur les aires non concédées, la plupart (54 au total) disposent de zones de pique-nique. Des installations sanitaires sont mises à disposition sur 13 de celles-ci.
Le Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous (PIMPT) prévoit une enveloppe de 20 millions d’euros pour les aires autoroutières. Ce budget est dédié aux travaux de rénovation des aires de Bierges, Waremme, Sprimont et Hondelange. Outre la potentielle création d’emplacements supplémentaires de parking pour les poids lourds, le renouvellement des concessions permet d’offrir aux usagers des installations et des équipements modernisés et sécurisés.
Actuellement, le SPW MI/SOFICO réalise des travaux conséquents sur l’aire autoroutière sud et nord de Bierges à Wavre. Ces travaux se font en partenariat avec l’entreprise TotalEnergies. Le montant des travaux à charge de la Région wallonne est de 6 millions d’euros. Des nouveaux bâtiments accueilleront des espaces de travail et un point poste. De plus, des sanitaires écologiques seront installés.
Un nouvel éclairage en LED sera placé et des caméras seront installées pour améliorer la sécurité.
Les parkings seront entièrement rénovés et 42 places supplémentaires destinées au poids lourd seront créées pour un total de 85 places dédiées aux poids lourds. Des bornes ultrarapides électriques seront installées ainsi que des bornes bio-CNG. Les pompes seront accessibles aux personnes PMR.
En parallèle, l’aire autoroutière de Waremme sur l’E40 est en travaux pour un montant de 4,5 M€ HTVA.
Actuellement, le SPW MI étudie le projet du renouvellement de la concession de l’aire de Sprimont pour un montant de 3,5 M€ HTVA.
Des nouvelles toilettes écologiques seront installées ainsi que du mobilier permettant le tri sélectif sur les aires.
Par ailleurs, les échanges permanents avec les concessionnaires permettent d’adapter régulièrement l’offre des services aux demandes émergentes des usagers. Il n’apparaît donc pas utile de revoir à l’heure actuelle les standards minimums.