/

Le projet "Corporate social responsibility"

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 96 (2021-2022) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 29/04/2022
    • de WITSEL Thierry
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Après avoir rencontré un club du secteur du handisport, pratiquant le cécifoot, j'avais interrogé votre prédécesseur sur l'accès aux infrastructures sportives pour les personnes malvoyantes jouant au football, pratique appelée le cécifoot.

    À l'époque, la Ligue de handisport francophone négociait avec l'ACFF et l'Union belge afin d'implanter un terrain permanent d'entraînement de cécifoot sur le site du Centre national de Tubize. En juillet 2021, une subvention de 2 179 280,00 euros a été accordée par la Région wallonne à ce projet. C'est très motivant pour les sportifs de savoir qu'ils pourront bientôt s'entraîner dans le complexe sportif des Diables rouges.

    Dernièrement, Monsieur le Ministre s’est rendu à Tubize et il a communiqué sur le projet « Corporate social responsibility ». Celui-ci reprécise que la Fédération de football souhaitait aménager un terrain handisport permanent pour une équipe de football non voyant. Il serait le seul terrain de la Région aux normes et qui permettrait de recevoir des championnats.

    A-t-il eu des contacts avec les clubs de cécifoot afin d'avoir leur avis sur l'aménagement de tels types d'infrastructures ?

    Où en est le développement de ce projet à Tubize ?

    Quelles actions compte-t-il mener afin de rendre les infrastructures wallonnes adaptées à la pratique du handisport ?

    Le Gouvernement wallon va-t-il favoriser la création d'autres infrastructures pour les personnes porteuses d'un handicap ? Des quotas pour ce type d'infrastructures ne devraient-ils pas figurer dans le décret wallon ?
  • Réponse du 19/05/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Pour rappel, le dossier relatif à la modernisation du centre national de football à Tubize a été retenu par le Gouvernement wallon dans le cadre de l’appel à projets pluriannuel « Wallonie Ambitions Or ».

    Le financement de ce projet est programmé sur l’exercice 2022 et la fédération de football finalise actuellement son dossier technique.

    Je confirme que ce dernier prévoit, entre autres, l’aménagement d’un terrain permettant la pratique du cécifoot et que la Ligue handisport a été associée par la fédération de football.

    Cet équipement permettra d’accueillir notamment des matchs internationaux et sera géré conjointement par les deux fédérations sportives.

    Les actions que je mène afin de rendre les infrastructures sportives wallonnes adaptées à la pratique du handisport sont multiples.

    Le décret relatif au subventionnement des infrastructures sportives prévoit à présent des critères de recevabilité parmi lesquels, l’accessibilité des infrastructures aux personnes à mobilité réduite.

    Il existe par ailleurs des fiches techniques relatives au handisport rédigées par mon administration et accessibles à l’ensemble des porteurs de projets. Ces outils d’aide à la conception permettent de livrer une série d’informations d’ordre technique. Chaque fiche relative à une discipline comprend des informations sur les dimensions et tracés d’aires de jeux, des recommandations sur le matériel et l’équipement sportif, des recommandations générales …

    La nouvelle version de l’outil Cadasports permettra de donner une indication claire sur l’accès des infrastructures sportives aux personnes à mobilité réduite et/ou porteuse de déficiences.

    Dans un souci de mieux prendre en considération la dimension d’accessibilité dans les infrastructures, mon cabinet participe régulièrement aux réunions de travail relatives au plan d’accessibilité wallon en présence des cabinets du Ministre-Président et de la Ministre de la Santé, du SPW, de l’AViQ et du « Collectif accessibilité Wallonie-Bruxelles ».

    Enfin, je prends bonne note de la suggestion de l’honorable membre d’établir des quotas pour le financement d’infrastructures spécifiques. Néanmoins, il me paraît plus opportun de favoriser l’inclusion et le partage, et de concevoir dès lors les infrastructures sportives de telle manière à ce qu’elles puissent répondre, tant aux besoins des personnes valides, que des personnes moins valides.