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La campagne 2022 de vaccination contre l’encéphalite à tique ainsi que les campagnes d’information tout public et des professionnels de la santé

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 431 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 02/05/2022
    • de VANDEVOORDE Anouk
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Avec l'arrivée des beaux jours, les risques de morsures de tiques augmentent. Le risque de transmission de maladies via les morsures de tiques est donc bien réel, concernant les personnes qui comptent voyager dans des pays où le risque de morsure est accru.

    Madame la Ministre peut-elle faire le point sur la campagne de vaccination de ces personnes ?

    Peut-elle faire le point sur les campagnes d'information du grand public et des professionnels de la santé ?
  • Réponse du 11/07/2022
    • de MORREALE Christie
    L’AViQ diffuse une information complète sur les maladies liées aux morsures de tiques dont l’encéphalite à tiques, en axant ses messages de prévention sur les lieux à risque, les bons réflexes en cas de morsures ainsi que les recommandations de vaccinations selon les recommandations du Conseil Supérieur de la Santé.

    Les Wallonnes et les Wallons sont informés via le site de l’AViQ et vaccination-info.be, ainsi qu’une brochure de prévention grand public spécifique aux maladies liées aux tiques. Par ailleurs, une campagne grand public a été lancée en avril dernier. Elle est composée d’affiches, de flyers, de cartes à tiques (avec une pince pour retirer une tique de la peau et un récapitulatif du message de prévention), ainsi qu’un plan de diffusion sur les réseaux sociaux.

    Le message de cette campagne se décline en plusieurs actions pour limiter le risque de morsures de tiques et leurs impacts sur la santé :
    - prévenir les morsures de tiques : rester sur des sentiers battus, en évitant le contact avec les buissons et les herbes hautes ;
    - porter des vêtements couvrant les bras et les jambes, ainsi que des chaussures fermées, en mettant le pantalon dans les chaussettes. En période estivale, cette recommandation est difficilement applicable et dans ce cas, un répulsif spécifique peut être utilisé sur la peau exposée, en évitant le visage et les mains. L’application du répulsif doit être renouvelée toutes les 2 à 3 heures ;
    - le port de vêtements clairs permet de repérer plus rapidement les tiques non encore fixées sur la peau :
    * inspecter : comment inspecter son corps pour repérer une tique ?
    * réagir : comment enlever la tique, quels soins doivent être réalisés ?
    * surveiller : quels signes surveiller ? Quand consulter son médecin ? Combien de temps faut-il surveiller la zone ?

    La campagne est aussi l’occasion d’inviter le grand public à participer à une étude de surveillance sur la présence de pathogènes liées aux tiques en Belgique. Chacun est invité à envoyer les tiques qu’il a retirées pour analyse en précisant dans quelle zone de la Belgique a eu lieu la morsure de tique. Cela permet d’établir une cartographie des morsures de tiques en Belgique accessible à toutes et tous ainsi qu’une identification des pathogènes portés par les tiques.

    Par ailleurs, des fiches sont également éditées par la cellule de maladies infectieuses afin de renforcer les connaissances des professionnels de soins de santé sur ces pathologies et sont disponibles sur le portail des maladies infectieuses de l’AViQ.