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Le déménagement de l'IWEPS en périphérie namuroise.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 34 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 06/09/2006
    • de DETHIER-NEUMANN Monika
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    Il me revient que l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), actuellement située au centre de Jambes, va prochainement déménager pour rejoindre une ancienne caserne sise à Belgrade.

    Il devenait nécessaire de donner à l'Institut des espaces plus adaptés à la taille de son personnel. De même, l'Institut souhaitait disposer de ses propres installations. Enfin, la rénovation de l'ancienne caserne de la Rue du Fort de Suarlée apparaît certainement opportune.

    Ceci étant, il faut également observer que cette implantation se situe à une grande distance du centre de Namur ou de Jambes.
    Il faut également constater que, dans l'état actuel des choses, les relations en transport en commun vers cet endroit sont peu développées.

    Je souhaite dès lors interroger Monsieur le Ministre à ce sujet :

    - comment le Gouvernement wallon a-t-il envisagé la problématique de la mobilité des travailleurs et partenaires de l'IWEPS;
    - des mesures spécifiques ont-elles été prévues pour éviter l'accroissement des flux automobiles sur cet axe déjà saturé ?
  • Réponse du 28/09/2006
    • de DI RUPO Elio

    L'honorable Membre voudra bien trouver les éléments de réponse suivants.

    Depuis plusieurs années, la Wallonie travaille à l'intégration toujours plus systématique des principes de bonne gouvernance. Institué sous la précédente législature, l'IWEPS constitue un outil-clef de cette évolution répondant aux exigences de notre temps.

    Après avoir doté cette instance d'un statut, d'un personnel et de moyens répondant aux objectifs de sa mission, il était nécessaire de lui assurer un « hébergement » adapté à la taille de ses effectifs.

    C'est dans ce cadre que l'Institut a déménagé, le 6 septembre dernier, vers l'ancienne caserne de la rue du Fort de Suarlée, à Belgrade.

    Concernant l'impact de ce déménagement sur la mobilité des travailleurs et partenaires de l'IWEPS, il apparaît que la distance séparant la nouvelle implantation de l'ancienne, Place de la Wallonie, est de 5 kilomètres. A l'ère de la mobilité, parler de « grande distance » avec le centre de Namur ou de Jambes paraît donc quelque peu excessif.

    La question de l'accès des agents et des visiteurs n'a cependant pas été négligée.

    Une première analyse a ainsi révélé que les communications en voiture ne posaient pas de problèmes particuliers. En outre, pour les membres du personnel bénéficiant du régime de l'horaire variable, la faculté leur est offerte de composer, dans une certaine mesure, avec les heures de pointe.

    Par ailleurs, pour les agents ne disposant pas d'un véhicule personnel ou ne souhaitant pas l'utiliser, des relations régulières de transport en commun relient la gare de Namur à Belgrade.

    Malgré cela, l'Administrateur général de l'IWEPS a d'ores et déjà pris des mesures destinées à faciliter les trajets de et vers l'Institut.

    Pour le personnel, un contrat va ainsi être conclu très prochainement avec une firme de taxis, afin de permettre aux agents de bénéficier de ses services dans le cadre de leurs missions (déplacement vers l'administration, les cabinets ministériels ou vers la gare pour les réunions organisées dans d'autres villes). Par ailleurs, quatre vélos ont été acquis par l'IWEPS et sont mis à la disposition des agents.

    Pour les visiteurs et les partenaires, des fiches d'accessibilité du site ont été réalisées et seront très prochainement disponibles via le site portail de l'Institut.

    Ces différentes mesures feront l'objet d'une évaluation par l'Administrateur général qui, dans quelques mois, arrêtera les besoins du personnel au sein des nouveaux bâtiments. A ce moment, si cela s'avère nécessaire, de nouvelles initiatives pourront être prises pour améliorer la mobilité.

    Enfin, concernant le danger de saturation de l'axe routier voisin de l'IWEPS, il apparaît que les trente-deux personnes employées actuellement ne représentent pas un risque majeur d'accroissement du flux automobile dans les axes proches de Belgrade. Ici aussi, l'horaire variable devrait, en outre, permettre l'étalement de ce léger surcroît de trafic, en dehors des heures de pointe.