La vitesse et la sécurité des usagers sur la route d’Ath (RN56)

• Session : 2021-2022
• Année : 2022
• N° : 337 (2021-2022) 1

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• Question écrite du 05/05/2022

  • de GALANT Jacqueline
  • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
  La route d'Ath doit faire l'objet de travaux en profondeur depuis des années. La Région wallonne, qui est en charge de cette voirie, tarde. Des budgets ont été prévus, mais ni à brève échéance ni assez conséquents que pour pouvoir régler les problèmes récurrents.
  
  De plus en plus de nids de poule apparaissent au fil du temps et la sécurité routière est remise en question.
  
  Madame la Ministre envisage-t-elle de diminuer la vitesse sur la route d'Ath ?
  
  Comment la Région wallonne entend-elle être efficace dans la gestion de cette voirie ?
  
  En concertation avec son collègue en charge de la Mobilité, comment s'assurer que tous les usagers de la route puissent l'emprunter en toute sécurité ?

• Réponse du 14/06/2022

  • de DE BUE Valérie
  D’après mes renseignements, les projets de sécurisation du carrefour du Dragon et de la réfection de la N56 de ce carrefour jusqu’au carrefour du Masnuy ont été regroupés et inscrits dans le plan Infrastructures 2016-2019. Le Gouvernement wallon a approuvé le plan et a affecté les budgets nécessaires.
  
  Les travaux n’ont manifestement pas été réalisés à cette époque puisque ce projet a été réinscrit dans le plan infra 2019-2024 et dans le PIMPT.
  
  La réalisation des travaux ainsi que l'entretien et l'exploitation des voiries régionales relèvent des compétences de mon collègue, Philippe Henry, Ministre des Infrastructures. Un début de travaux en 2023 avait été évoqué, je ne peux qu’inciter l’honorable membre à l’interroger quant au calendrier précis prévu pour l’exécution de ces travaux.
  
  Toutefois, je puis l’informer que des démarches de surveillance et d'inspection sont effectuées afin d'assurer la sécurité et l’opérationnalité du réseau routier. Dans certaines situations critiques, le principe de précaution et la sécurité des personnes amènent parfois à devoir fermer une infrastructure à la circulation comme ce fut le cas pour le pont du Goulet de la Darse sur la N50 à Hautrage (St-Ghislain) en février 2019.
  
  Pour revenir à la N56 objet de son questionnement, l’état de la route ne justifie pas une réduction de la limite de vitesse.
  
  Pour assurer le respect desdites limitations de vitesse, outre les contrôles mobiles assurés par la police, je lui rappelle le service de location de lidars mis à disposition gratuitement par la Région que la zone de police peut activer dans l’attente de la réalisation de ces travaux de sécurisation du carrefour et de réfection de la voirie.