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L'impact de l'état des infrastructures sur le bon fonctionnement des systèmes d'assistance à la conduite

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 754 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 13/05/2022
    • de FONTAINE Eddy
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    De plus en plus de véhicules présentent aujourd'hui, et souvent de série, des composants qui fournissent une aide à la conduite, tels que l'assistance au changement de voie, la limitation automatique de vitesse, l'aide au dépassement, les alertes en cas de changement de voie involontaire, et cetera. Tant d'outils technologiques présents dans nos véhicules pour contribuer à la sécurité routière, et qui dépendent de la bonne maintenance de nos routes, étant donné que ces aides à la conduite dépendent de la détection des lignes de marquage, ou encore de la détection des panneaux.

    Bien entendu, ces systèmes ne pourront pas, à eux seuls, régler les problèmes liés à la sécurité routière. Néanmoins, ils peuvent y contribuer.

    Quels éléments du Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous (PIMPT) 2020-2026 relatifs à l'entretien du réseau Monsieur le Ministre entend-il prioriser au cours de ces prochaines années ?

    La hausse des prix du tarmac, il l'évoquait récemment, aura une influence sur la reprogrammation du PIMPT présentée au Gouvernement.

    Sa politique en matière d'infrastructures visera-t-elle dès lors à mieux intégrer les usages de ces systèmes d'assistance à la conduite dans les véhicules immatriculés en Wallonie ?
  • Réponse du 16/06/2022
    • de HENRY Philippe
    Les outils technologiques d’assistance à la conduite dépendent effectivement, comme l’honorable membre le signale, de la bonne maintenance de nos infrastructures.

    Le Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous a des montants dédicacés a, ce que l’on peut appeler, « l'entretien » des routes. Cependant, les dossiers géolocalisés du PIMPT sont des dépenses d’investissements de maintien de capacité des infrastructures, qui sont de la réhabilitation, car consistent généralement à reconstruire tout ou une grande partie d’une chaussée. Quant aux enveloppes PMS du PIMPT, elles permettent des programmes de « raclage-pose » pour le remplacement des couches d’usure des voiries régionales.

    En parallèle à ces dépenses patrimoniales ou d’investissement existent des budgets conséquents consacrés à l’entretien du génie civil et de l’électromécanique. Et l’entretien que l’honorable membre sous-entend, c’est-à-dire les prestations de marquage et de signalisation, s’effectue grâce à ces budgets, via des baux d’entretien. Une vaste réforme de l’entretien des voiries a été entamée en 2016, visant à notamment augmenter l’entretien préventif et conditionnel. Bien cerner les besoins en entretien préventif et conditionnel et estimer les besoins en entretien curatif sont effectivement des enjeux fondamentaux.

    Enfin, pour conclure, je rappelle que le Gouvernement poursuit la mesure concrète de mise en place des routes intelligentes.

    Le plan ITS de la Wallonie vise à l’amélioration de ses infrastructures technologiques le long des routes, dans le but d’améliorer la fluidité, la sécurité et la gestion du trafic.