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Les deux premiers kilomètres

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 283 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 13/09/2006
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    L'essence belge est quasiment la plus chère en Europe. La mobilité pèse donc de plus en plus sur le portefeuille du citoyen. Le prix du carburant étant composé de plusieurs facteurs dont les taxes (accises et TVA). Et pourtant, le CRIOC démontre que le belge préfère toujours se déplacer en voiture en ce compris les petites distances inférieures à 2 km (qui sont évidemment les plus polluants).

    N'est-ce pas une opportunité rêvée pour booster une politique de mobilité alternative et en même temps plus conviviale ?


  • Réponse du 11/10/2006
    • de ANTOINE André

    Il est vrai que la voiture particulière a et conserve un attrait important pour les Wallons. Elle offre à la fois souplesse d'utilisation et confort, et nos citoyens ne perçoivent pas toujours les conséquences négatives d'un usage abusif de cet outil de mobilité.

    La marche, le vélo, le bus ou d'autres modes de déplacement respectueux de notre environnement doivent trouver ou retrouver leur place. La rue doit être mieux partagée.

    C'est dans ce but que ma politique en matière de mobilité s'appuie sur deux axes forts :

    - une mobilité douce encouragée au travers des actions de sensibilisation, de formation et d'aménagements piétons et cyclables ;
    - un transport public attractif et performant.

    Pour ce qui concerne la mobilité douce, les efforts accomplis sont déjà considérables. C'est ainsi qu'entre 2004 et 2006, les crédits d'impulsion accordés aux communes pour concrétiser les aménagements repris dans des plans de mobilité sont passés d'un peu plus de 3 millions d'euros par an à 6 millions d'euros, cette action devant encore se développer davantage en 2007.

    Quant au transport public, les résultats sont déjà là. Dès 2004, 185 millions de voyageurs ont été transportés. En 2005, ce bon résultat a encore été amélioré et 191,8 millions de voyageurs ont été pris en charge. Pour 2006, l'objectif est d'assurer le déplacement de 200 millions de voyageurs.

    Ces quelques éléments démontrent à souhait qu'une politique de mobilité attractive est en place et se renforce chaque jour.