La maladie de Lyme

• Session : 2021-2022
• Année : 2022
• N° : 494 (2021-2022) 1

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• Question écrite du 30/05/2022

  • de VANDORPE Mathilde
  • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
  Le retour des beaux jours est également celui des tiques, porteuses de nombreuses maladies. Avec ce temps sec des derniers jours, les tiques aiment se promener dans les bois, les forêts, les hautes herbes, les parcs et jardins urbains et autres endroits humides. Elles mesurent entre 2 et 5 mm de long et se nourrissent du sang de leurs hôtes. Elles sont à l'origine, notamment, de la maladie de Lyme, une maladie neurologique évolutive très grave.
  
  Ixodes & Borrelia, c'est la collaboration machiavélique à l'origine de cette maladie infectieuse bactérienne, qui cause 200 à 300 hospitalisations par an en Belgique. La borréliose de Lyme n'est pas en augmentation chez nous (10 érythèmes migrants/10 000 habitants), mais elle est bel et bien présente dès les premières chaleurs, touchant plus particulièrement certaines populations davantage exposées parce qu'en contact régulier avec la nature (métiers forestiers, mouvements de jeunesse, randonneurs, VTTistes).
  
  La transmission de Borrelia burgdorferi à l'humain se fait après morsure d'une tique infectée. En Belgique, 14% des tiques sont infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme.
  
  La prévention reste importante ! En cette période particulièrement, nous devons pouvoir protéger les citoyens wallons. Il existe certains gestes barrières à connaître et à appliquer après une morsure, il est utile d'en informer le grand public, mais aussi d'informer sur les premiers signes indicateurs.
  
  Quelles sont les actions du Gouvernement wallon autour de cette maladie ? Le Gouvernement wallon entend-il mener une campagne de sensibilisation et de prévention à la maladie de Lyme ? Des initiatives sont-elles entreprises en Wallonie ?

• Réponse du 15/06/2022

  • de MORREALE Christie
  En ce qui concerne la maladie de Lyme, la prévention passe d’abord par une sensibilisation claire et pratique de la population sur les gestes à faire avant, pendant et après une balade dans une zone à risque.
  
  Cette sensibilisation rappelle d’abord et avant tout la nécessaire prévention des morsures de tiques et ensuite l’ablation rapide des tiques (moins de 24h à 36h). Ces informations sont disponibles sur le site de l’AViQ sous forme de flyer et d’affiche à consulter et à télécharger.
  
  Les zones à risque sont cartographiées par Sciensano et la surveillance de la maladie de Lyme fait l’objet de rapports et graphes que l’honorable membre peut retrouver sur Epistat, un site public de surveillance des maladies infectieuses.
  
  Nous contribuons toujours au projet de Sciensano qui permet à tout citoyen de signaler une morsure de tique sur le territoire de la Belgique de manière complètement anonyme. Cette participation citoyenne permet d'identifier les zones à risque (sous forme de carte) de contracter une morsure de tique, afin que la population puisse mieux s'engager dans la prévention active. Plus les gens participent, plus cette carte est proche de la réalité.
  
  Par ailleurs pour compléter les messages de prévention de l’AViQ, le site infosanté.be, le site wallon de référence en matière d’information santé subsidié par la Région wallonne, dispose d’une fiche complète allant de la prévention au diagnostic en passant par le traitement ou encore comment retirer une tique.