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La veille épidémiologique des eaux usées dans le cadre de l'épidémie de variole du singe

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 610 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 30/05/2022
    • de HARDY Maxime
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Une veille épidémiologique basée sur les eaux usées permet d'observer une augmentation des concentrations d'un virus en lien avec un nouveau pic de l'épidémie ou d'observer l'introduction d'un virus dans une nouvelle zone géographique.

    En 2020, la SPGE (Société Publique de la Gestion de l'Eau) avait mandaté E-biom, spin-off de l'UNamur, pour réaliser, plusieurs fois par semaine, cette veille épidémiologique dans des stations d'épuration en aval des grandes villes wallonnes afin d'étudier la propagation du Covid-19.

    Par ailleurs, le week-end du 21 mai, une 4ème personne a été diagnostiquée comme infectée par la variole du singe en Belgique. Ce virus originaire d'Afrique se développe depuis quelques semaines hors de la zone où il est habituellement observé. Il bénéficie donc d'une surveillance accrue, notamment de l'ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) qui a publié le 23 mai une première évaluation des risques dans laquelle il recommande aux pays de l'UE de se concentrer sur l'identification, la gestion, la recherche des contacts et la notification rapide des nouveaux cas de variole du singe.

    La veille épidémiologique par les stations d'épuration a-t-elle été poursuivie jusqu'à aujourd'hui en Wallonie ?

    Dans ce cadre, Madame la Ministre a-t-elle demandé à la SPGE d'élargir la veille épidémiologique des eaux usées à la propagation de la variole du singe ?

    Le cas échéant, a-t-elle établi des contacts avec Sciensano qui avait organisé une étude nationale des eaux usées dans le cadre de la pandémie de Covid-19 ?
  • Réponse du 05/07/2022
    • de TELLIER Céline
    La SPGE a été précurseur d’une surveillance épidémiologique des eaux usées à l’échelon wallon. Depuis septembre 2020, une surveillance nationale des eaux usées a été mise en place et celle-ci est coordonnée par Sciensano.

    Le suivi épidémiologique du coronavirus dans les eaux usées se poursuit bien en Wallonie ainsi que sur le reste du territoire belge. Les résultats sont d’ailleurs publiés en ligne, et sont à la disposition du grand public.

    Ils sont directement consultables à partir du site de Sciensano à l’adresse suivante (https://datastudio.google.com/embed/reporting/c14a5cfc-cab7-4812-848c-0369173148ab/page/p_ggbfgsqtmc).

    Il est prévu que ce suivi épidémiologique se poursuive, au moins jusqu’au mois de septembre, toujours sous la coordination de Sciensano.

    Enfin, à l’heure actuelle, aucune demande n’a été formulée de la part de Sciensano ou du ministre fédéral de la Santé quant à un élargissement de la surveillance des eaux usées en vue d’y intégrer la recherche du virus de la variole du singe.