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Le logement et l'état sur l'endettement de la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 419 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 01/06/2022
    • de DESQUESNES François
    • à COLLIGNON Christophe, Ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville
    Ce 23 mai, en conclave budgétaire, le Gouvernement s'est engagé à maîtriser le niveau d'endettement de la Wallonie.

    Sur les 150 millions d'efforts structurels, 15 millions sont affectés à la maîtrise des moyens de fonctionnement des UAP, dont fait partie la société wallonne du logement, 5 millions sont affectés à l'adaptation des besoins de la SWCS et du fonds du logement, et 4,32 millions pour la suppression de la dotation SWCS liée aux remboursements anticipés. D'autres efforts sont réalisés par l'étalement - le report - de dépenses d'investissement.

    Comment les dépenses relatives au logement visées par ces efforts structurels ont-elles été établies ? Quelles en seront les conséquences sur les entités concernées ?

    Pourquoi Monsieur le Ministre a-t-il accepté des réductions de dépenses sur des investissements dans le logement public alors que 40 000 familles sont en attente d'un tel logement ? Est-ce parce que ses programmes d'investissements n'avancent pas suffisamment vite ? Qu'entreprend-il pour éviter l'allongement des délais préjudiciables à la politique de construction et rénovation des logements publics ?

    Quant aux mesures concernant la SWCS, elles sont classées en économies structurelles alors qu'elles sont le fruit d'un changement de conjoncture, mais la remontée des taux va sans doute davantage solliciter l'intervention de la SWCS et du FL et générer d'autres coûts ! N'est-ce pas mettre en position délicate ces organismes alors qu'ils seront bien utiles aux familles plus modestes qui se lancent dans un projet d'achat, de construction ou de rénovation ? Pourquoi avoir accepté une telle décision avec un caractère irréversible ?
  • Réponse du 02/06/2022
    • de COLLIGNON Christophe
    L’honorable membre m’interroge sur les décisions du conclave.

    Je comprends son impatience et conviens de l’importance de cet exercice, mais, justement, je pense qu’il convient de respecter notre pratique et accorder à ce débat toute l’ampleur qu’il mérite, au moment qui lui est consacré.

    Ainsi, les décisions politiques du conclave sont en cours de transposition dans les documents budgétaires, qui vont être communiqués à notre Assemblée dans les délais requis, pour faire l’objet du grand débat démocratique qui accompagne toujours le vote du budget et de ses ajustements.

    C’est à ce moment qu’il conviendra d’évoquer les mouvements opérés dans mes crédits et les économies structurelles que j’ai inscrites dans les budgets qui m’incombent. C’est un petit délai, mais il se justifie, pour débattre sur des bases parfaitement claires, et sur des pièces établies dont chacun aura pu prendre connaissance. C’est la pratique, somme toute assez saine, et elle est conçue pour être bénéfique à chacun, à commencer par les membres de notre Parlement.