Le bus à haut niveau de service (BHNS) de Charleroi
- Session : 2021-2022
- Année : 2022
- N° : 815 (2021-2022) 1
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Question écrite du 02/06/2022
- de CLERSY Christophe
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
L'objectif est de mettre à la disposition des usagers des transports une offre en site propre avec des cadences régulières.
Monsieur le Ministre pourrait-il me détailler les montants prévus pour la mise en œuvre de ce chantier ?
Qu'en est-il au niveau des moyens de fonctionnement complémentaires prévus pour le TEC ?
Confirme-t-il que l'ensemble de ces moyens financiers sont bel et bien mobilisés au niveau du budget de la Wallonie ?
Quel serait le coût d'une extension du BNHS jusqu'à Bertransart au niveau de l'infrastructure ?
Qu'en est-il au niveau des potentiels moyens de fonctionnement complémentaires ?
Réponse du 25/08/2022 | Annexe [PDF]
- de HENRY Philippe
Ces estimations évoluent, car le SPW commence à recevoir les devis des impétrants, dont certains devront être pris en charge par la Région. L’égouttage est également à refaire, mais non comptabilisé ici, car pris en charge par la SPGE.
À l’été 2020, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre ce projet de BHNS Charleroi (comprenant le réaménagement de la gare multimodale et le développement du Left Side Business Park) pour un montant total d’un peu moins de 100 millions d'euros.
En termes d’exploitation, pour faire circuler la ligne BHNS toutes les 10 minutes par sens (mais avec fréquence de 20 minutes en tout début de journée et en fin de journée), dans une amplitude horaire allant de 5h du matin à minuit, il est nécessaire de prévoir 2 650 000 euros par an.
Ces budgets seront bien entendu prévus pour le développement de l’offre de transport, qui seront à confirmer dans le prochain contrat de gestion de l’OTW. Je ne doute cependant pas que cette infrastructure BHNS sera utilisée au regard de son potentiel.
En ce qui concerne l’extension vers Bertransart, sa réalisation à ce stade n’est pas prévue dans un proche horizon temporel, pour diverses raisons déjà explicitées.
La porte n’est toutefois pas fermée pour une extension du tracé, mais le cadre d’intervention et le périmètre d’examen doivent être élargis. Le PUM (Plan Urbain de Mobilité) dont l’étude a débuté devrait apporter des éclairages sur cette question très importante.
En termes de coûts pour une telle extension, aucune étude un tant soit peu précise n’a été réalisée. On peut toutefois estimer, mais avec toutes les réserves d’usage, que le montant nécessaire représenterait au minimum 20 000 000 euros HTVA.
Ceci ne comprend pas les honoraires d’études (7 à 8 % du montant) et le déplacement éventuel d’impétrants.