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La prise de contact avec les régions limitrophes via BE4MOVE et le Benelux dans le cadre du réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 875 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 03/06/2022
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Dans sa réponse écrite du 16 décembre 2021, Monsieur le Ministre disait : « J'ai d'ailleurs entamé des échanges constructifs avec le secteur pour établir ces balises. Dans l'équation, les contacts avec les régions limitrophes sont impératifs, ceux-ci se font au niveau de BE4MOVE, mais également du Benelux. ».

    Ces contacts se prennent afin de se concerter à propos de l'installation du réseau de bornes de recharge pour les véhicules électriques à un niveau international.

    A-t-il pu rencontrer les régions limitrophes via BE4MOVE et via le Benelux comme annoncé en décembre 2021 ?

    Quand ces réunions se sont-elles tenues ?

    Quelles sont les conclusions qui ressortent de ses échanges avec les régions limitrophes ?
  • Réponse du 24/08/2022
    • de HENRY Philippe
    Les contacts qui sont pris au niveau de BE4MOVE étant essentiellement institutionnels, ils ont avant tout porté sur la définition de la position belge dans le cadre de la négociation sur AFIR (Règlement relatif au déploiement d’une infrastructure en carburants alternatifs). Il a agi au même titre que CONCERE dans le cadre des réunions de positionnement technique. Je ne reviendrai pas spécifiquement sur la teneur des échanges, mais c’est, par exemple, là que la question sur l’IDRO évoquée dans une autre des questions a été abordée.

    La discussion plus institutionnelle au niveau transfrontalier se joue en effet au sein du BENELUX ou de son Forum Pentalatéral.

    Même s’il faut bien convenir que le prosélyte du BENELUX vise essentiellement à relayer le positionnement néerlandais sur certains dossiers, force est de constater que de manière générale, les débats sont essentiellement informatifs sans réelles prises de positionnement stratégiques.

    Je regrette, par exemple, que le rôle du BENELUX cesse lorsqu’il s’agit de mener une démarche collective au niveau de ses trois pays membres et que celles-ci se mènent dès lors en marge et en excluant quasi systématiquement la Wallonie et le Grand-Duché du Luxembourg des dynamiques de projet.

    Mes services ont déjà eu à le regretter. Je respecte néanmoins le souhait du BENELUX à ne pas vouloir assurer la coordination de projets structurants.

    Force est cependant de constater que le succès du projet IDRO, catalysé au niveau du Forum Pentalatéral et l’émergence du dossier hydrogène au niveau européen ont un peu mis en sommeil la dynamique sur les bornes. À nouveau, je respecte les priorités du BENELUX qui a également dû composer avec le Covid.

    C’est donc de manière sporadique que les contacts bilatéraux se prennent. Mes services ont cependant demandé au BENELUX à rétablir un cadre de discussion plus officiel sur ces enjeux de transition. Ne serait-ce que pour mieux fédérer les acteurs et qu’ils entendent et comprennent les différences de la Région wallonne et de sa structure territoriale et sociale.

    Cependant, même hors cadre du BENELUX, nous sommes sollicités par les services des pays et régions limitrophes avec lesquels nous avons des contacts historiques forts.