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Les difficultés rencontrées par les gestionnaires d'infrastructures sportives

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 160 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 27/06/2022
    • de WITSEL Thierry
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Fin de ce mois, la piscine de Jodoigne fermera définitivement ses portes notamment à cause de la vétusté des lieux, de la difficulté à trouver du personnel, mais aussi à cause du prix de l'énergie. Cela démontre les nombreux obstacles que doivent affronter les gestionnaires d'infrastructures pour garder la tête hors de l'eau. Pendant les confinements successifs, les problèmes de cette nature se sont produits à de multiples reprises et ont laissé des traces.

    Assurer le maintien d'une infrastructure devient de plus en plus problématique, cela coûte de l'argent et demande un investissement humain important. Le coût de l'énergie, l'entretien des sites et la pénurie de personnel mettent à mal leur survie.

    Il est important de soutenir les gestionnaires des infrastructures dans une période aussi critique que celle que nous connaissons. Sachant que le risque est de se retrouver avec des fermetures successives dans un contexte où la Wallonie ne regorge pas d'infrastructures.

    Ceux-ci sont démunis face aux nombreuses difficultés. Soit ils doivent baisser la température intérieure, soit utiliser plus précautionneusement la climatisation ou alors augmenter les prix d'accès aux infrastructures. Vous conviendrez qu'il s'agit d'options qu'aucun gestionnaire ne voudrait appliquer sachant que le sport doit être accessible à tous.

    Concrètement que peut faire Monsieur le Ministre pour soutenir les gestionnaires des infrastructures sportives ?

    Plus précisément, quelle est sa stratégie politique pour éviter la fermeture des infrastructures petit à petit ?

    Son prédécesseur avait imaginé une solution pour aider les clubs sportifs affectés par la crise de la Covid. Bien que la situation budgétaire soit difficile, compte-t-il poursuivre le chantier de son prédécesseur, avec un dispositif destiné à aider les gestionnaires à poursuivre leurs activités ?
  • Réponse du 12/07/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Je rappelle ici à nouveau le champ de compétences qui est le mien, à savoir « les infrastructures sportives subsidiées ».

    Il ne m’appartient pas ainsi d’interférer dans la gestion des infrastructures ou encore dans la prise en charge de dépenses liées à l’exploitation de celles-ci, quelle qu’en soit leur nature d’ailleurs.

    Face à la situation actuelle, j’encourage vivement, dans le cadre de nouveaux projets essentiellement, la mise en place de collaborations entre pouvoirs locaux de manière à répartir les charges liées à la conception et à l’exploitation des infrastructures entre partenaires tout en offrant des services qualitatifs aux citoyens.

    En outre, depuis plusieurs années, le département met en œuvre des appels à projets tels que le « plan piscines » ou plus récemment celui visant la rénovation énergétique des infrastructures sportives en vue de réduire la consommation énergétique des infrastructures existantes.

    Le décret du 3 décembre 2020 qui encadre le subventionnement des infrastructures sportives permet lui aussi le financement de tels travaux.

    J’invite évidemment les gestionnaires d’infrastructures à initier des projets visant l’amélioration des performances de leurs bâtiments de telle manière à pouvoir maitriser leurs dépenses énergétiques dans le futur.

    De tels travaux me paraissent essentiels, non seulement afin de diminuer l’empreinte écologique du secteur, mais aussi afin de faire en sorte que chaque euro dépensé pour celui-ci profite pleinement au monde du sport et à ses adhérents.

    Ceci relève effectivement de ma compétence et j’y attache une importance primordiale.