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La soufflerie aérodynamique de l'Université de Liège

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 161 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 27/06/2022
    • de WITSEL Thierry
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    « Essayer de laisser le moins de traînées aérodynamiques derrière, être le plus fluide possible un peu comme une aile d'avion, et de ne pas avoir d'appendice à gauche et à droite qui freinerait la chaise ». Alors que Roger Habsch, double médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, se permet de comparer sa posture d'entraînement à l'aile d'un avion, convenons-en qu'il révèle la soufflerie aérodynamique de l'ULiège comme lieu clef et novateur dans le monde sportif, et la préparation de ceux-ci pour des événements aux conditions aussi multiples que diverses.

    Alors que les infrastructures sportives ont été mises à mal lors des inondations et nécessitent toutes leurs plumes financières afin de reprendre leur envol, quelle stratégie semble à Monsieur le Ministre d'adopter face à ce type de lieu ?

    Pouvons-nous parler de l'ULiège comme infrastructure sportive même partielle ?

    A-t-il eu l'occasion de rencontrer l'équipe de la soufflerie ainsi que les sportifs de haut niveau y ayant déjà exercé ?

    Peut-il nous faire part d'un feedback ?

    S'est-il concerté avec la Ministre Valérie Glatigny, et notamment le CAPS, pour un plan sportif commun face à ce type de besoin et de démarche tant au niveau du cadre que de l'encadrement, pour les sportifs de haut niveau ?
  • Réponse du 12/07/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    La soufflerie aérodynamique de l’Université de Liège est installée dans un hangar sur les hauteurs du Sart-Tilman et est gérée par le Département polytechnique de l’Université de Liège.

    Même si les sportifs de haut niveau ont la possibilité d’y tester leur positionnement et ainsi améliorer leur aérodynamisme, on ne peut pas parler d’infrastructure sportive en tant que telle.

    L’aide à la performance sportive et l’encadrement des athlètes francophones de haut niveau ne relèvent pas des compétences de la Région wallonne, mais bien de celles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et plus particulièrement de la Ministre en charge des Sports.