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L'impact de la crise des prix de l'énergie sur les piscines communales

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 167 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 29/06/2022
    • de SAHLI Mourad
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Les piscines ont une consommation énergétique très élevée. Avec la crise des prix de l'énergie, que nous connaissons actuellement les piscines communales, craignent une future explosion de leur budget.

    En effet, les budgets d'énergie des piscines communales sont négociés par des intercommunales, à l'image d'Igretec à Charleroi. Celles-ci négocient et achètent l'énergie auprès des fournisseurs. Ce dispositif leur permet de bénéficier d'un tarif fixe pour une durée déterminée, toutefois, il prendra malheureusement fin cette année.

    C'est donc en 2023 que la crise de l'énergie risque d'impacter les piscines communales qui envisagent différentes pistes pour éviter de subir de plein fouet les augmentations liées à la flambée des coûts. Certains envisagent de diminuer la température de l'eau ou encore d'augmenter les prix d'entrée. Cette deuxième solution serait source d'inégalité et ne permettrait plus aux piscines communales de remplir leur mission sociale, à savoir de permettre à tous de pratiquer la natation pour un prix démocratique.

    Ainsi, Monsieur le Ministre a-t-il pu rencontrer les acteurs du secteur à ce sujet ?

    Des pistes, voire des solutions concrètes, sont-elles envisagées afin de prévenir l'impact de la crise des coûts de l'énergie sur le budget 2023 des piscines communales ?
  • Réponse du 22/07/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Je confirme avoir déjà été sensibilisé à plusieurs reprises sur cette problématique.

    Cependant, comme j’ai déjà pu le dire à plusieurs reprises aux Parlementaires, je rappelle le champ de compétences qui est le mien, à savoir « les infrastructures sportives subsidiées ».

    En effet, il ne m’appartient pas ainsi d’interférer dans la gestion des infrastructures ou encore dans la prise en charge de dépenses liées à l’exploitation de celles-ci, quelle qu’en soit leur nature d’ailleurs.

    Face à la situation actuelle, j’encourage vivement, dans le cadre de nouveau projets essentiellement, la mise en place de collaborations entre pouvoirs locaux de manière à répartir les charges liées à la conception et à l’exploitation des infrastructures entre partenaires tout en offrant des services qualitatifs aux citoyens.

    En outre, depuis plusieurs années, le département met en œuvre des appels à projets tels que le « plan piscines » ou plus récemment celui visant la rénovation énergétique des infrastructures sportives en vue de réduire la consommation énergétique des infrastructures existantes.

    Le décret du 03 décembre 2020 qui encadre le subventionnement des infrastructures sportives permet lui aussi le financement de tels travaux.

    J’invite évidemment les gestionnaires d’infrastructures à initier des projets visant l’amélioration des performances de leurs bâtiments de telle manière à pouvoir maîtriser leurs dépenses énergétiques dans le futur.

    De tels travaux me paraissent essentiels, non seulement afin de diminuer l’empreinte écologique du secteur, mais aussi afin de faire en sorte que chaque euro dépensé pour celui-ci profite pleinement au monde du sport et à ses adhérents.

    Ceci relève effectivement de ma compétence et j’y attache une importance primordiale.