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La nécessaire sensibilisation des jeunes pour la participation au biomonitoring autour des broyeurs à métaux

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 700 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 29/06/2022
    • de HARDY Maxime
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En octobre 2021, le Gouvernement a chargé l'ISSeP de réaliser un biomonitoring visant à déterminer les niveaux d'imprégnation des riverains de sept sites de broyeurs à métaux actifs en Wallonie. Cette initiative est à souligner ! L'ISSeP a dès lors procédé au recrutement de volontaires vivant à proximité de ces broyeurs et, en particulier des adolescents puisqu'il s'agissait de recruter 500 adolescents entre 12 et 19 ans vivant à proximité d'un de ces broyeurs.

    En mai, cependant, Madame la Ministre a reconnu les difficultés rencontrées par l'ISSeP en vue de recruter des jeunes volontaires à proximité d'Aubange. Elle a d'ailleurs indiqué sa volonté de prolonger la campagne de recrutement jusqu'à la fin juin.

    Est-ce que depuis l'ISSeP a pu, à Aubange, comme pour les autres sites concernés, recueillir suffisamment de volontaires ?

    Madame la Ministre a-t-elle travaillé de concert avec les communes en vue d'informer les citoyens concernés ? Quels outils et moyens ont-ils été déployés pour y parvenir ? Quelle stratégie a-t-elle adoptée afin d'atteindre le public cible : les jeunes ?

    La fin du mois de juin approchant, peut-elle nous assurer finalement que les objectifs en termes de participation et de prélèvements ont été remplis et que l'étude pourra dès lors se poursuivre ?

    Dans le cas contraire, que va-t-elle mettre en œuvre pour assurer, malgré tout, le déroulement de l'étude ?
  • Réponse du 08/07/2022
    • de TELLIER Céline
    Le processus de recrutement d’adolescents en vue de réaliser le biomonitoring autour des broyeurs à métaux wallon est toujours en cours. À mesure que ce processus avançait, il est apparu qu’un nombre insuffisant de volontaires se manifestait pour permettre de rencontrer les objectifs du projet. Dans un premier temps, il a donc été décidé de reporter l’échéance de ce processus à la fin juin 2022.

    Depuis le début du processus de recrutement, une campagne de communication a été réalisée dans chaque zone d’étude en collaboration avec les autorités communales concernées.

    Dans un premier temps, un courrier toute boite a été distribué chez tous les riverains des sept zones concernées. La campagne d’information des citoyens a été complétée par des relais via les réseaux sociaux de certaines communes. Les comités de riverains et de quartier ont également été sollicités.

    Dans certaines communes, des informations sont parues dans le bulletin communal. Des courriers personnalisés vers les adolescents et leurs parents ont été envoyés.

    Certaines communes encore ont apposé des affiches dans les lieux-clés des zones d’étude qui leurs étaient associées.

    Les directions des écoles secondaires situées dans les zones d’étude et en périphérie ont été contactées. Il leur a été demandé de relayer et diffuser au mieux l’appel à participation.

    En complément, les mouvements de jeunesse ont été contactés, tout comme les clubs de sport, avec la même demande.

    Enfin, plusieurs articles sont parus dans la presse écrite régionale et locale, ainsi que des reportages et interviews dans les médias de télé-locale et radios.

    Une fois que la prolongation de la période de recrutement a été décidée, la campagne de communication a connu un rebond, toujours de concert avec les autorités communales concernées.

    Malgré tout, le nombre de volontaires nécessaire dans les zones investiguées autour des sept broyeurs n’a pas encore été atteint à l’heure actuelle. Rappelons qu’il existe deux difficultés inhérentes au protocole de cette étude : (a) le fait de viser une population réduite vivant dans des zones bien délimitées et (b) la nécessité de disposer d’un double consentement de l’adolescent et celui de ses parents.

    Faute d’avoir accès à un nombre suffisant de volontaires dans une des zones d’étude, le protocole tel qu’il avait été initialement prévu ne pourra pas être mis en œuvre dans la zone en question.

    Une réflexion a donc été initiée afin de dégager des pistes de solution permettant malgré tout, la poursuite de l’étude sur base des volontaires sur lesquels nous pourrons compter. Ces pistes ont été discutées avec le comité scientifique lors d’une réunion ce 29 juin 2022. L’ensemble du dispositif est ainsi maintenu. La question de recherche évolue cependant à la marge pour permettre de tirer des conclusions quant à l’imprégnation de la population vivant autour d’un broyeur quelconque, et non plus d’un broyeur spécifique. Les candidatures restent encore ouvertes jusqu’à la phase de prélèvement.