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Le déploiement de bornes de rechargement pour les véhicules électriques via les cabines de Proximus

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 1023 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 05/07/2022
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Proximus possède 28 000 armoires de rue dans le pays. Ces boîtes blanches souvent situées aux coins des rues servent à convertir le signal optique en un signal électrique, qui est ensuite redistribué dans chaque habitation via un fil de cuivre. Maintenant que Proximus migre un nombre croissant de clients de son réseau cuivré vers son nouveau réseau en fibre optique, de l'espace se libère dans ces armoires.

    Moyennant quelques adaptations techniques et le creusement d'une courte tranchée, elles peuvent servir de point d'alimentation pour des bornes de recharge à installer au bord du trottoir puisqu'elles sont reliées au réseau électrique.

    Proximus estime néanmoins que 7 500 bornes, soit 15 000 points de recharge, pourraient être installées sur la base de son infrastructure. En Flandre, Proximus a conclu un partenariat avec le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité Fluvius afin de réaliser un cadastre précis des armoires pouvant alimenter des bornes.

    Proximus a déclaré le 20 juin dernier dans la presse : « Ce n'est pas notre vocation de devenir un revendeur d'électricité. Si l'on se lance, ce sera via une joint-venture avec un ou plusieurs partenaires belges. On veut aussi travailler en partenariat avec les communes pour réaliser le déploiement de la manière la plus efficace possible. ».

    Des discussions sont en cours avec le GRD wallon ORES pour mener le même exercice.

    Quel est l'état des discussions entre ORES et Proximus à ce propos ?

    La Région wallonne entend-elle participer à un "joint-venture" avec Proximus pour rapidement déployer des bornes de recharge ?
  • Réponse du 06/09/2022
    • de HENRY Philippe
    L’opportunité de déploiement de bornes de rechargement via les cabines Proximus n’est pas neuve. Une fiche allant en ce sens avait été introduite au Plan national de relance et résilience par la Ministre en charge des Entreprises publiques sans qu’elle ne subsiste dans le plan final.

    Ce qui avait prévalu, avant tout, c’est la difficulté technique potentielle à voir ces cabines équipées de manière à permettre la mise en place d’une borne.

    Il est évidemment question ici d’emplacement, mais surtout de mise à disposition de puissance à ces cabines.

    Si des discussions existent entre ORES et PROXIMUS, je m’en félicite. En rappelant que les GRD sont tenus d’œuvrer avec tout opérateur qui en ferait la demande dans le cadre de l’électromobilité. Je considère même que toute coopération de ce type entre services au public est toujours enrichissante.

    Nous verrons donc ce qui aboutira des discussions techniques, mais, comme l’honorable membre le souligne implicitement, faisabilité et réalisation sont deux choses différentes.

    Si, à l’issue de l’exercice, des opportunités réelles apparaissent, alors elles devront être analysées en profondeur. Il le souligne lui-même. Il conviendra de développer des partenariats locaux via les communes et de développer un contexte favorable au déploiement des bornes par des opérateurs dont c’est le métier.

    Je signale qu’actuellement, selon les termes qui ont prévalu à la cartographie réalisée, rien n’interdirait déjà de développer de tels partenariats. Pour autant, évidemment, que l’opportunité que représentent les cabines Proximus se confirme en termes de puissance disponible et de faisabilité de raccordement.