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La transition énergétique

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 1050 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/07/2022
    • de MAROY Olivier
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie, 420 millions d'euros sont prévus pour la stratégie « bas carbone ». Le Plan de relance prévoit notamment de soutenir la décarbonation des entreprises wallonnes.

    La SWDE a récemment présenté ses projets dans le cadre de son plan de transition énergétique. En 2020, la SWDE émettait 81 000 tonnes de CO2. L'objectif, pour le secteur de l'eau, est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % entre 2017 et 2030.

    Citons comme projets, en cours et à venir, au sein de la SWDE pour arriver à cet objectif : centrales hydroélectriques, sites équipés en panneaux photovoltaïques, regroupement de plusieurs implantations, renforcement de la recherche de fuites, verdissement de la flotte de véhicules, processus d'optimisation de la consommation d'électricité, etc.

    Comment se concrétise la stratégie « bas carbone » de Monsieur le Ministre ?

    Qu'a-t-il réalisé jusqu'à présent dans le cadre de cette stratégie ?

    Envisage-t-il de soutenir la SWDE dans ses efforts de transition énergétique ?

    Ne pourrait-il pas utiliser les fonds disponibles dans le cadre du plan de relance et de sa stratégie « bas carbone » pour accélérer cette transition ?

    Qui peut bénéficier des fonds de la stratégie « bas carbone » ? Quels sont les critères ?

    Quelles éventuelles entreprises wallonnes ont déjà été soutenues dans le cadre de cette stratégie ?
  • Réponse du 08/09/2022
    • de HENRY Philippe
    Les projets du Plan de relance évoqués sont gérés spécifiquement par mon collègue de l’Économie et de la Recherche. Je ne me positionnerai évidemment pas sur les orientations des fiches reprises au PRW dans le cadre de la transition bas carbone.

    Par contre, je suis évidemment parfaitement conscient de la nécessité qu’il faille accompagner les services publics comme les gestionnaires de l’eau ou des déchets dans leurs efforts vers des activités neutres en carbone. Il en va non seulement de questions de transition énergétique et climatique de services essentiels, mais également d’intérêts économiques évidents dans la mesure où il serait impensable que la transition de ces secteurs ait un impact négatif sur le coût-vérité de leurs activités.

    C’est dans ce cadre que j’ai participé à l’inauguration du champ photovoltaïque de la SWDE à Eupen. Ce parc est, en quelque sorte, le prolongement de celui de Herstal qui est déjà opérationnel.

    Les divers investissements ont été soutenus dans le cadre du Fonds Kyoto via des prêts octroyés à la SWDE et aux autres entreprises publiques actives dans la gestion de l’eau.

    Celle-ci s’inscrit également dans un projet plus complexe. Le projet HYDROFLEX, initié par mon prédécesseur, doit permettre une gestion plus dynamique du réseau d’eau de distribution en offrant un éventail de services énergétiques intégrés. Production d’énergie renouvelable, flexibilité technique et même stockage d’électricité. Le projet semble donner des résultats encourageants sur lesquels nous pourrons, probablement, capitaliser.

    Au-delà de ces actions, mes services sont en contacts étroits avec la SWDE pour étudier la manière la plus efficiente de les accompagner à l’avenir.
    Nous avons prévu des moyens dans le cadre de la programmation du Fonds Kyoto et nous espérons pouvoir soutenir des mesures essentielles à leurs activités.

    On peut penser à l’électrification du parc de la SWDE et des autres acteurs de l’eau au-delà des obligations européennes, mais pas seulement.

    Il en ira aussi de même avec d’autres secteurs publics qui font face aux mêmes impératifs de transition.