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Les conséquences de l'encombrement du trafic aérien sur les aéroports régionaux

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 183 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/07/2022
    • de CLERSY Christophe
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Le développement intensif du secteur du transport civil aérien génère, selon A. Gras, un sociologue français et professeur des universités émérite, deux problèmes : celui de l'encombrement aérien et celui du contrôle au sol. Plus précisément, l'organisation et le partage du travail entre les pilotes et les contrôleurs et le type de liaison établie entre eux.

    Selon une étude de l'Official Airline Guide publiée en 2018, « alors que l'évolution technologique en matière d'aviation au cours de ces dernières années est indéniable, on constate cependant un allongement des temps de vol ». La congestion de l'espace aérien et des infrastructures concernées, même si ce n'est pas le seul facteur en cause, y est pour beaucoup.

    Les infrastructures aéroportuaires sont souvent confrontées à des situations de congestion, causées à la fois par l'insuffisance de leur capacité d'accueil, au regard des augmentations fortes de trafic des dernières décennies, et par le fait que la demande de transport est sujette à de fortes variations dans le temps.

    En quoi cette problématique touche-t-elle aujourd'hui nos aéroports ?

    Quelles sont les actions entreprises pour rencontrer cette problématique ?

    Quel est l'impact de ce paramètre sur le modèle de développement de nos deux aéroports ?
  • Réponse du 22/07/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Le contrôle aérien au niveau européen est une des problématiques importantes à laquelle est confronté le trafic aérien en Europe.

    L’initiative du « Ciel unique européen », lancée en 1999, vise à répondre à ce constat.

    Parallèlement à celle-ci, en Wallonie, les Collaborative Environnemental Management (CEM), mis en place au niveau des deux aéroports wallons, analysent notamment la possibilité de trouver avec l’ensemble des acteurs des améliorations au niveau de la gestion des flux de trafic.

    Comme l’honorable membre le sait par ailleurs, la Wallonie travaille de concert avec la SOWAER, SKEYES et les aéroports wallons pour mettre en place les tours de contrôle virtuelles à Namur qui permettront de fusionner les contrôleurs aériens des deux aéroports

    Les infrastructures aéroportuaires sont, quant à elles, en constante évolution pour s’adapter aux besoins rencontrés.

    Ces dernières années, l’aéroport de Charleroi a amélioré ses infrastructures afin de s’adapter au trafic aérien tout en faisant preuve de prudence. La réflexion devra se poursuivre en tenant compte de l’ensemble des perspectives et contraintes.

    En ce qui concerne la capacité passagers, le terminal de Liege Airport est loin de la saturation et l’aéroport ne se retrouve donc confronté à aucune difficulté à ce niveau.