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Les conséquences de la complexité institutionnelle belge sur le nombre des décès liés au cancer du col de l'utérus

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 657 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 08/07/2022
    • de LEKANE Laure
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    "Il est trop tard pour moi" c'est le témoignage poignant d'une femme de 39 ans à la télé sur le cancer du col de l'utérus. Comme beaucoup d'autres femmes, elle va mourir alors qu'elle avait tellement de choses à vivre.

    Une maladie qui aurait pu être parfaitement évitée sans les chamailleries entre le niveau fédéral et les régions depuis 2019.

    Il y a au moins 5 ministres compétents. Le niveau fédéral paie pour les tests, les régions convoquent (ou pas) les femmes à se faire tester, les communautés gèrent la vaccination.

    On allait utiliser des tests beaucoup plus performants pour détecter cette maladie, comme ailleurs en Europe. Les ministres l'ont décidé en 2019. Ça allait être mieux et moins cher. Mais ils n'ont pas trouvé d'accord à propos de qui allait payer.

    Alors depuis 2019 il ne s'est rien passé, pour Stéphanie et beaucoup d'autres.

    Oui si on veut vraiment amener la prévention à un top niveau, on agit avec bon sens. C'est-à-dire suivre les meilleures recommandations scientifiques sous la compétence d'un seul ministre fédéral. Moins de ministres, ce serait une Belgique en meilleure santé.

    Pourquoi Madame la Ministre n'a-t-elle pas interpellé la CIM Santé pour débloquer la situation ?