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La recommandation n° 6 du point sur l'information et la communication du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 671 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 08/07/2022
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La recommandation n° 6 du point sur l'information et la communication du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie prévoit de renforcer la clarté de la communication à destination du grand public, en assurant la coordination de cette communication entre les différentes entités, fédérale et fédérées, les communes et les provinces, afin de veiller à une meilleure cohérence des mesures et faire une communication plus claire de l'implémentation des mesures et s'assurer de leur compréhension par tous les publics afin de garantir l'adhésion de la population aux mesures :
    - veiller à la communication envers les groupes analphabètes ou parlant d'autres langues, y compris la langue des signes. Développer une communication ciblée vers des groupes-cibles spécifiques jeunes, personnes âgées, personnes à risque, personnes d'origine étrangère…) et impliquer les acteurs de terrain spécialisés (associations, CPAS, Services d'aide en milieu ouvert [AMO], etc.). Élargir les outils de communication, au-delà d'une approche télé centrée, pour utiliser tous les outils et supports de communication;
    - afin de toucher un public large et plus jeune, amplifier les messages portés par des personnalités et des célébrités grâce via l'utilisation des différents réseaux sociaux, mais également par les réseaux associatifs qui connaissent particulièrement bien les publics avec lesquels ils interagissent;
    - mettre à disposition de tous les publics des informations adaptées et claires par exemple, par le recours à des prospectus en langage « facile à lire » ou adaptés aux personnes malvoyantes, des capsules vidéo sous-titrées et/ou en langue des signes pour les personnes malentendantes, etc.

    Cette recommandation est-elle en voie d'application ?
    Si oui, comment ?
  • Réponse du 21/09/2022
    • de MORREALE Christie
    Différents moyens sont mis en œuvre afin d’assurer la compréhension et la bonne diffusion des campagnes de communication auprès de toutes les Wallonnes et tous les Wallons, quels que soient leurs besoins.

    Au niveau de la coordination des messages, des réunions régulières ont lieu entre entités fédérées afin d’aligner ceux-ci et d’échanger sur les projets, propres à chaque région ou collaboratifs. C’est ainsi que l’honorable membre verra en ces mois de septembre et octobre des messages signés conjointement par les différentes régions sur les écrans des gares ou des bureaux de poste.

    Les partenaires que sont les communes et les provinces, mais aussi toutes les autres administrations, les services agréés, les mutuelles, les associations et fédérations… reçoivent en primeur les informations relatives aux campagnes de communication. Lors de webinaires qui leur sont spécialement dédiés, le matériel de communication leur est présenté et ils ont la possibilité de demander des supports ou formats spécifiques, propres à leurs besoins.

    Prenons l’exemple de la campagne de sensibilisation à la (re)vaccination actuellement en cours : de nombreux supports ont été développés, ciblés sur les publics concernés par les invitations à la vaccination (pour rappel : + de 65 ans, personnes immunodéprimées, professionnel de l’aide et du soin, femmes enceintes). Ces messages ont été conçus avec des experts.

    Afin de toucher tous les publics, de nombreux autres canaux ont été sélectionnés : réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn), magazines et presse écrite (spécialisée et généraliste), affichage dans les villes, dans les valves des magasins, affichage sur le réseau autoroutier, sur les écrans des hôpitaux, pharmacies, newsletters...

    Pour tous ces canaux, les messages ont été déclinés par publics, veillant à toucher dans leur diversité les Wallonnes et les Wallons. Ils sont visibles sur le site jemevaccine.be qui réunit tous les supports de communication en question.

    Les influenceurs, quant à eux, ont été des relais de la campagne « Partager, c’est se libérer », sensibilisation à la santé mentale diffusée en mars qui sera diffusée à nouveau en octobre.

    L’honorable membre l’aura compris : à chaque campagne les publics et les meilleurs moyens de les toucher, de manière conjointe et coordonnée, sont analysés.

    Quant à l’accessibilité de l’information, elle fait toujours l’objet d’une grande attention de la part de mes équipes. Pour permettre l’information la plus complète et la plus pertinente, il trouvera ainsi sur jemevaccine.be un onglet « Traductions » dans lequel le triptyque d’information sur la vaccination a été décliné en capsule vidéo en langues des signes, en version facile à lire et à comprendre (FALC), ainsi que dans diverses langues les plus usitées en Wallonie sont en cours (ukrainien, anglais, espagnol, arabe, farsi, polonais, portugais, turc, somali, lingala, swahili…). Ces supports ont également été annoncés et présentés aux partenaires, pour une bonne utilisation par tous.

    En outre, des webinaires ont également été organisés à l’attention de professionnels de la première ligne (pharmaciens, infirmiers, médecins…). Une référence au matériel de communication y est également faite et un envoi de support écrit a également été effectué.

    Comme il peut s’en rendre compte, la coordination des campagnes de sensibilisation que nous menons est au cœur de mes préoccupations et de celles de mes équipes.