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La recommandation n° 13 du point sur testing (dépistage) du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 810 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/07/2022
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La recommandation n° 13 du point sur le testing (dépistage) du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie prévoit d'accompagner les unités scientifiques publiques et privées dans le développement de tests et de matériels de tests en Wallonie afin d'encadrer les découvertes et leur développement.

    Cette recommandation est-elle en voie d'application ?
    Si oui, comment ?
  • Réponse du 01/08/2022
    • de BORSUS Willy
    La recommandation 13 vise à « Accompagner les unités scientifiques publiques et privées dans le développement de tests et de matériels de tests en Wallonie afin d’encadrer les découvertes et leur développement ».

    Comme je le mentionnais en réponse à la précédente question de l’honorable membre sur la recommandation 10, la Wallonie a une attitude très volontariste en matière de soutien à la recherche en matière de santé, ce qui a permis le développement d’un écosystème riche rassemblant différents types d’acteurs, universités, centres de recherche et entreprises qui contribuent au leadership de la Wallonie dans le domaine de la Recherche en santé. Ceci a permis à nos acteurs de se montrer très actifs dès le début de la crise sanitaire, et très certainement dans le développement de tests diagnostiques.

    Dès le début de la pandémie, les Universités ont fait preuve d’innovation pour contribuer aux efforts pour accélérer le testing et en particulier pour développer des alternatives permettant une meilleure résilience face à la pénurie de matériel. Nous avons dès lors soutenu en particulier l’Université de Liège dans le cadre du développement et de la mise en place des méthodes de tests PCR, qui ont été utilisés pendant toute la pandémie, et dont l’utilisation a été étendue à l’ensemble du territoire.

    Nous avons également soutenu l’Université catholique de Louvain et l’Université de Liège pour le développement d’un kit de détection rapide combinée de la Covid-19, de la grippe et du RSV.

    Dans le cadre de l’appel à projets visant spécifiquement à soutenir la R&D en réponse à la crise sanitaire, auquel je faisais référence en réponse à sa précédente question, plusieurs projets soutenus visaient au développement de tests, que ce soit Diagenode qui a développé un kit q-PCR pour la détection du Covid-19, mais également d’autres compagnies telles que Coris bioconcept, Lacar ou Diagam qui ont développé des tests rapides basés sur différentes technologies.

    Outre les tests de diagnostic de la maladie en elle-même, il était également important de pouvoir détecter les risques de complications chez les patients pour en améliorer la prise en charge. Notons dans ce cadre par exemple le soutien à l’entreprise « Qualiblood » pour le développement d’une méthode de test du risque prothrombotique chez les patients atteint du Covid.

    Grâce à tous ces acteurs, nous avons pu répondre de manière efficace aux besoins de tests diagnostiques.

    Il est certain que le développement de tests diagnostiques, que ce soit pour la Covid-19 ou pour d’autres pathologies, restera une thématique prioritaire que nous continuerons à soutenir dans les prochaines années, afin de permettre à nos acteurs de rester à la pointe de l’innovation et de développer leurs capacités à répondre rapidement et efficacement aux prochains défis que nous pourrions rencontrer.