/

La prolongation des biomonitorings autour des broyeurs à métaux

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 738 (2021-2022) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 13/07/2022
    • de HARDY Maxime
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En séance plénière, le 29 juin dernier, Madame la Ministre m'a confirmé le problème du manque de candidatures aux biomonitorings, en indiquant qu'un prolongation de la campagne de recrutement était d'application. Cela se recoupe avec nos retours du terrain, qui indiquent que, au moins pour le broyeur de Keyser à Courcelles, les séances de prélèvements initialement prévues ont été annulées, et reportées à une date ultérieure, non encore précisée.

    Elle a également indiqué travailler, mais sans donner d'informations sur les actions précises, en étroite collaboration avec les communes et les villes concernées pour être en mesure d'atteindre les adolescents, qui constituent l'unique public pouvant participer aux prélèvement de sang, d'urine et de cheveux, essentiels à l'étude.

    Il est donc urgent et crucial qu'une communication et un timing adaptés soient mis en place par l'ISSeP sur son impulsion afin de pouvoir faire avancer ce dossier. Des canaux de communication existent pour sensibiliser les jeunes à ces problématiques. L'information doit leur parvenir, ainsi qu'à leurs parents, de manière simple et vulgarisée, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas pour le moment. La temporalité prévue pose aussi question, alors que l'année scolaire s'est achevée et que se profilent les vacances d'été, peu propices à ce type de démarche.

    Le dossier semble au point mort. Pourquoi n'a-t-elle pas mené des actions et quel est le phasage prévu de celles-ci pour faire avancer ce dossier ?

    Pourquoi n'a-t-elle pas créé des contenus et utiliser des moyens de communication adaptés aux jeunes, comme les réseaux sociaux, pour les motiver à participer à cette étude ?

    Va-t-elle réaliser une évaluation de la campagne menée jusqu'ici afin de comprendre ce manque de candidatures et corriger le tir ?
  • Réponse du 26/10/2022
    • de TELLIER Céline
    Les séances de prélèvements initialement prévues ont été postposées à la rentrée pour permettre la prolongation de la période de recrutement de volontaires. En effet, afin de pouvoir mener à bien cette étude, et permettre aux scientifiques d’interpréter valablement les résultats, un certain effectif de volontaires par site est nécessaire.

    L’inventaire des difficultés inhérentes au protocole de cette étude et des moyens de communication importants qui ont été déployés pour y répondre a déjà été communiqué.

    Force est de constater que, malgré la communication faite par l’ISSeP avec la collaboration des communes concernées, les effectifs escomptés n’étaient pas au rendez-vous.

    Une réunion s’est tenue le mercredi 29 juin dernier. Elle a permis aux partenaires scientifiques du projet de faire le point en présence de représentants de l’Administration et de mon Cabinet. Au terme de cette réunion, il a été décidé de poursuivre le protocole initialement prévu sur l’ensemble des sites en prolongeant la période de recrutement jusque fin août. Malgré les difficultés rencontrées, il apparaît en effet que ce protocole reste le plus pertinent pour obtenir les informations permettant de définir si les populations résidant autour des broyeurs de Wallonie sont plus exposées à certaines substances chimiques que le reste de la population.

    Vu le prolongement de la période de recrutement jusque fin août, un dernier appel à participation a été lancé suivant des modalités définies avec chaque commune.

    Un regroupement en lots est déployé. Il permet de répondre de manière globale à la question de l’influence de cette catégorie d’activité sur la population avoisinante. Cette solution permet également de respecter l’engagement des volontaires qui se sont manifestés jusqu’ici. Ils seront ainsi tous conviés à des séances de prélèvement organisées en septembre et en octobre de cette année. Tous leurs échantillons seront analysés. Ces résultats seront ensuite « poolés » pour répondre au mieux à la question initiale. Chaque série de résultats individuels sera communiquée aux personnes concernées. Seuls des résultats agrégés feront l’objet d’une communication générale.