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La recommandation n° 2 du point relatif à la coopération transfrontalière du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 698 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 14/07/2022
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La recommandation n° 2 du point relatif à la coopération transfrontalière du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie prévoit de créer des partenariats de gestion de crise, au minimum avec les régions ou pays frontaliers afin de mutualiser les moyens nécessaires à la gestion de crise sur le plan logistique, des ressources humaines, de l'offre et des structures de soins, etc.

    Cette recommandation est-elle en voie d'application ?
    Si oui, comment ?
  • Réponse du 22/09/2022
    • de MORREALE Christie
    Tout au long de la crise, le partenariat de gestion de crise s’est traduit par des rencontres régulières et des échanges d’information dans le cadre de la coopération transfrontalière ; à plusieurs reprises, l’État fédéral a été amené à ouvrir des lits hospitaliers pour des patients français essentiellement ; encore actuellement, des ressources en néonatologie sont partagées entre l’ISPPC et l’hôpital universitaire de Lille dont les effectifs des professionnels de santé s’avèrent insuffisants durant cette période estivale. Ceci est réalisé avec l’accord de l’AViQ.

    Jusqu’à présent, ce partenariat lié à la gestion de crise n’a pas encore été transcrit dans un protocole d’accord.

    Toutefois, à l’automne 2022, il est prévu d’organiser une rencontre officielle sous l’égide de l’Autorité fédérale compétente pour les relations internationales afin de revoir la coopération entre la France et la Belgique (renforcée lors de la crise Covid-19).

    Tous nos pays font partie de l’OMS et partagent le respect de l’application du Règlement sanitaire international, ce qui est une base suffisante pour affirmer que la recommandation formulée est une réalité à l’heure actuelle.