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La possible réduction de la flotte de Ryanair

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 218 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 25/08/2022
    • de MAUEL Christine
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Lors d'une grève au mois de juillet dernier, la compagnie irlandaise Ryanair a menacé de réduire de moitié sa flotte en Belgique. Si l'annonce est jugée peu crédible par les syndicats, le président de la Beca (association belge des pilotes de ligne) n'est pas du même avis. Selon lui, le déplacement d'une partie des vols de Ryanair opérés initialement depuis l'aéroport de Charleroi est possible, même de manière momentanée.

    Suite à cette annonce, Monsieur le Ministre peut-il nous communiquer de plus amples informations sur une réduction possible de la flotte de Ryanair en Belgique ?

    Peut-il nous indiquer si des contacts ont été pris ou sont en cours avec l'aéroport de Charleroi à ce sujet ?

    Peut-il également préciser, le cas échéant, l'impact sur les activités de BSCA ?
  • Réponse du 19/09/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Ce 7 septembre 2022, le CEO de Ryanair a tenu une conférence de presse au sujet de l’activité future de la compagnie aérienne en Belgique.

    Il s’avère que Ryanair va retirer ses deux avions basés à l’aéroport de Zaventem pour la prochaine saison d’hiver.

    Ryanair a en revanche confirmé ses activités sur Charleroi.

    Nous pouvons préciser que les relations entre BSCA et la compagnie sont au beau fixe jusqu’ici et il faut s’en réjouir, car la stratégie développée par les actionnaires et le management semble porter ses fruits.

    La compagnie prévoit ainsi, pour la saison d’hiver, 15 % d’activités en plus au départ de Charleroi par rapport à l’année de référence 2019.

    Elle prévoit également de baser un nouvel avion sur le site de BSCA portant ainsi à 15 le nombre d’avions basés à Charleroi.

    Une relation de confiance s’est installée entre la compagnie et l’aéroport de Charleroi et il convient de l’entretenir tout en laissant la possibilité à d’autres opérateurs de développer des activités sur le site aéroportuaire.