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L'évolution du groupe de travail en matière de bien-être animal dans les zoos

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 799 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 02/09/2022
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La Flandre vient de modifier sa législation concernant l'augmentation de l'espace dont les animaux disposent dans leurs enclos des zoos et parcs animaliers.

    Il semble qu'en Wallonie, la Commission wallonne des parcs zoologiques a mis en place un groupe de travail chargé de revoir les normes mammifères dans les parcs zoologiques.

    Toutefois, le Président de l'Union wallonne pour la protection animale (UWPA), Sébastien De Jonge, regrette que son secteur ne soit pas associé aux discussions sur la réforme de la législation wallonne.

    Quelles sont les modifications envisagées par le groupe de travail mis en place en Wallonie ?

    Pourquoi ne pas avoir associé aux discussions l'UWPA ?
  • Réponse du 17/10/2022
    • de TELLIER Céline
    En effet, la Commission wallonne des parcs zoologiques a mis en place un groupe de travail chargé de revoir les normes pour les mammifères hébergés dans les parcs zoologiques.

    Cette initiative de la Commission suit la réforme législative sur l’agrément des parcs zoologiques de 2018. La méthodologie adoptée se veut scientifique et systématique, c’est pourquoi les experts du groupe de travail souhaitent procéder avec prudence, utiliser toutes les informations disponibles et étayer correctement leurs propositions.

    Cela nécessite de consulter les acquis de la recherche, par exemple en ce qui concerne le mode de vie des espèces à l'état sauvage, l'adaptabilité à la vie en captivité, les caractéristiques physiques des animaux et les directives spéciales existantes pour certaines espèces en captivité. Le groupe de travail qui est constitué d’experts bénévoles, est assisté par les agents du Service Bien-être animal et bénéficiera d’appui scientifique ponctuel au besoin. La révision se fera étape par étape, par groupes d’espèces ou taxons.

    Les modifications envisagées pourraient aussi bien concerner les espaces alloués, leur organisation ou l’enrichissement du milieu où les animaux séjournent. Ce travail réalisé par la Commission ne se substitue pas, évidemment, à une concertation ultérieure, notamment du secteur de la protection animale.

    L’objectif final est d’aboutir à une synthèse de normes plus favorables au bien-être animal, suffisamment détaillées selon les besoins des différentes espèces, compréhensibles et contrôlables.