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La recommandation n° 7 du chapitre relatif à l’agriculture et l'alimentation du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 887 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 02/09/2022
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La recommandation n° 7 du chapitre relatif à l'agriculture et l'alimentation du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie prévoit d'améliorer les contrôles et les sanctions contre le commerce illégal de la viande de gibier ou d'animaux sauvages dans les limites de la réglementation sanitaire et commerciale de l'Union européenne.

    Cette recommandation est-elle en voie d'application ?

    Si oui, comment ?
  • Réponse du 29/09/2022
    • de BORSUS Willy
    Le suivi de cette recommandation sort largement de mon champ d’attributions.

    D’une part, le contrôle de la venaison (viande de gibier) sur le plan sanitaire est une compétence fédérale (Agence Fédérale pour la Sécurité de la chaîne alimentaire – AFSCA). Certes, dans le cadre de ses compétences « chasse », le Département de la nature et des forêts assure un certain contrôle au niveau de la commercialisation de la viande de gibier qui n’est autorisée qu’à certaines périodes de l’année. Mais ce contrôle n’a d’autre but que de lutter contre le braconnage, lequel est devenu assez limité en raison de la valeur de la venaison devenue très faible. En outre et surtout, il concerne seulement quelques espèces gibiers qui ne sont pas connues pour être des vecteurs de la transmission de la Covid-19.

    D’autre part, le commerce illégal d’animaux sauvages susceptibles de transmettre la Covid-19 concerne surtout des importations et des exportations de ces animaux et relève du Pouvoir Fédéral qui, à ma connaissance, tente de développer des actions de lutte en concertation avec les services régionaux compétents au niveau du bien-être animal. Le commerce illégal d’animaux indigènes d’origine sauvage concerne quant à lui pour l’essentiel des animaux qui sont protégés par la loi sur la conservation de la nature.