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Les travaux de sécurisation de la carrière du Boyou à Heure-le-Romain

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 802 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 02/09/2022
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La réhabilitation de la carrière du Boyou, à Heure-le-Romain, semble évoluer vers un compromis entre d'une part combler complètement ce qui fut un site d'extraction de craie, jusqu'il y a encore quelques années, par l'entreprise Tessenderlo Chemie, ou d'autre part, laisser la nature reprendre ses droits dans le domaine excavé.

    La solution qui devrait prochainement être mise en œuvre prévoit de sécuriser une falaise qui, suite à des éboulements répétés, représente un réel danger. Effondrements, qui par ailleurs, se transforment en manque à cultiver pour les exploitants des terres de crêtes dont la superficie ne cesse de diminuer.

    La solution envisagée prévoit la création d'un talus de terre allant du sommet de la falaise jusqu'au niveau bas de la partie jadis exploitée, stabilisant de la sorte ladite falaise et sécurisant le site et ses alentours.

    Qui va réaliser ces travaux ?

    Quel sera le volume, voire le tonnage, des terres nécessaires pour créer ce talus ?

    D'où viendront les terres utilisées ? Quelle sera la nature de ces terres ?

    Qui va contrôler leur niveau de « propreté », et ainsi empêcher un remblaiement avec des matériaux pollués ?

    Les terres potentiellement polluées suite aux inondations de l'année dernière et actuellement stockées sur la bretelle A601, à moins de 10 km du site du Boyou, en attente d'un traitement adéquat à leur revalorisation, pourraient-elles être utilisées dans le cadre de ces travaux de sécurisation de la carrière du Boyou à Heure-le-Romain ?

    Le cas échéant qui est le propriétaire actuel de ces terres ?
  • Réponse du 31/10/2022
    • de TELLIER Céline
    Le permis unique quant aux travaux de sécurisation de la carrière du Boyou par un apport de 400 000 m³ de terres est en cours d’instruction par les fonctionnaires technique et délégué. Il est donc prématuré à ce stade de savoir qui réalisera les travaux en question.

    Les terres utilisées dans le cadre de la réhabilitation devront respecter la réglementation en vigueur relative à la gestion et à la traçabilité des terres. Leur qualité dépendra du projet futur et c’est l’ASBL Walterre qui, en se basant sur ce projet et les notifications de mouvement de terres qui leur seront transmises, permettra, ou non, le transport des terres vers la carrière.

    Quant aux terres présentes sur la bretelle de l’A601 et qui font actuellement l’objet d’analyses par la SPAQuE, celles-ci pourraient éventuellement être utilisées dans le cadre de la réhabilitation si elles respectent les normes de valorisation qui seront connues une fois l’affectation future du site précisée dans le permis unique.