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L'avenir de l'application Coronalert

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 4 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 19/09/2022
    • de DURENNE Véronique
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Depuis son lancement, l'application Coronalert a été téléchargée sur 4,2 millions d'appareils et compte actuellement 890 000 utilisateurs actifs. L'été dernier, l'utilisation de l'application avait déjà connu un creux, mais elle était repartie en flèche à l'automne, alors que le nombre d'infections recommençait à augmenter. Les virologues s'attendent ici encore à une nouvelle vague.

    Fin août, le Comité interfédéral Testing et Tracing, mis en place pour développer le traçage des contaminations au coronavirus, conseillait aux différents Ministres de la Santé du pays de conserver active l'application Coronalert.

    Selon les virologues, une nouvelle vague de contaminations ne peut être exclue et l'application pourrait donc encore servir à avertir les contacts à risque. Il serait également moins coûteux de conserver l'outil plutôt que d'en créer un nouveau en cas de reprise de la pandémie. Qu'a plaidé Madame la Ministre sur ce sujet ? Le Gouvernement wallon suivra-t-il ou non l'avis du Comité interfédéral Testing et Tracing – ce point a-t-il fait l'objet de discussion, voire d'accord, en Gouvernement ?

    Plus largement, cette question du maintien de l'application a-t-elle été évoquée avec ses homologues fédéral, régionaux et communautaires en CIM Santé, notamment en vue d'une révision des accords de coopération signés par les différentes Régions ?
  • Réponse du 18/11/2022
    • de MORREALE Christie
    L’application Coronalert a fait l’objet de discussions entre entités fédérées lors du dernier IFC Testing & Tracing qui s’est déroulé le 30 août 2022.

    Au vu des prévisions d’un rebond épidémique éventuel en octobre selon les analyses de l’Université d’Hasselt, ainsi que de l’utilisation modérée, mais néanmoins utile de l’application, il avait été décidé de maintenir l’outil opérationnel jusque fin octobre.

    Les régions se sont mises d’accord sur cette date butoir qui permettra de constater si une nouvelle vague épidémique se présente et si l’application est encore utilisée, dans un contexte où le tracing n’est plus mené à grande échelle. En date du 20 octobre, la CIM a décidé de suivre les propositions de l’IFC et d’arrêter l’application Coronalert.