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Le gaz de houille en Wallonie en 2022

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 37 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 19/09/2022
    • de FURLAN Paul
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    En date du 26 février 2018, j'interpellais le prédécesseur de Monsieur le Ministre, Monsieur Jean-Luc Crucke, sur une ressource fossile que l'on identifie en Wallonie, à savoir le gaz de houille. Considérée comme facilement exploitable et sans danger, et sans erreur de ma part, très peu d'exploitation existe concrètement sur notre territoire.

    Pourtant dans le cadre d'un programme FEDER passé, la valorisation des gaz de houille et des eaux d'anciens sites miniers était au programme.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre sur le sujet ?

    Quelles sont les synergies qui existent sur le sujet avec ses collègues du Gouvernement ?

    Où en est la situation ?

    Il me semble qu'au regard de l'actualité, le développement de cette source d'énergie serait adéquat.
  • Réponse du 13/10/2022
    • de HENRY Philippe
    Je partage la conclusion de l’honorable membre sur la question. C’est une ressource facile d’accès et qui produit un gaz suffisamment pur que pour être valorisé comme tel.

    Je rappelle néanmoins que l’ouverture des concessions reste une compétence de la Ministre de l’Environnement et que leur ouverture ne peut se faire que dans deux cas :
    - si un acteur marque don intérêt pour exploiter le gaz de mine auprès des services ad hoc ;
    - si le Service géologique de Wallonie estime qu'il est nécessaire d'exploiter une zone où le gaz de mine s'accumule.

    Il y a des potentiels établis. Certains souhaiteraient le capter pour faire de l’hydrogène par exemple.

    Maintenant, il faudra clairement établir, localement, une hiérarchie des usages. Nous avons lancé des initiatives pour valoriser les eaux accumulées dans les galeries sous forme de géothermie, il faudrait donc éviter de rendre la situation complexe pour les porteurs de projets de l’un ou l’autre type d’exploitation.

    Comme il faudra éviter une surexploitation du sous-sol en cas de spéculation mal contrôlée. Il faudrait, en effet, éviter de créer des risques géologiques additionnels en cas de mauvais encadrement.

    Je fais néanmoins confiance aux services de ma collègue en charge de l’environnement sur l’approche raisonnable à entretenir. En rappelant, au-delà de ces considérations purement techniques, que la valorisation de ce gaz pourrait permettre d’amoindrir, certes de manière marginale, notre dépendance au gaz importé.