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Le programme "Yes we Plant"

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 10 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 19/09/2022
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Cet été, à l'occasion de la Foire de Libramont, le Cabinet de Madame la Ministre se réjouissait d'avoir atteint 1 360 000 arbres et environ 1 400 kilomètres de haies plantés dans le cadre du programme « Yes we Plant ». Ces chiffres semblent encourageants quand on sait tous les bienfaits que cela apporte notamment en termes de lutte contre les inondations ou de préservation de la biodiversité.

    Madame la Ministre peut-elle faire le point sur la situation actualisée au 31 août ?

    Quelle est la répartition géographique des plantations par arrondissement ?

    Certains arrondissements présentent-ils un déficit plus substantiel ? Lesquels ?

    Comment travaille-t-elle sur ces déficits pour améliorer les trajectoires et susciter l'émulation ?

    Une catégorisation des planteurs peut-elle être effectuée ?

    Quel est le profil type du planteur ?

    Une différence est-elle perceptible entre le privé et le public, entre l'associatif et le citoyen, et entre collectivités publiques ? Lesquelles et comment les expliquer ?
  • Réponse du 18/11/2022
    • de TELLIER Céline
    Depuis les chiffres transmis à la foire de Libramont, la situation a peu évolué. En effet, la saison de plantation ne commence qu’au mois de novembre. Néanmoins, certains éléments, tels que la participation massive des communes aux distributions dans le cadre de la semaine de l’arbre, ainsi que le succès de la distribution gratuite, pour des projets d’envergure, des 200.000 plants commandés aux pépiniéristes wallons nous font espérer une belle évolution des plantations cette année.

    Concernant la répartition géographique des plantations, il est à noter que certaines d’entre elles sont difficilement localisables. En effet, plusieurs organismes ont transmis des chiffres de plantation généraux pour l’ensemble du territoire sans détailler par commune ou par arrondissement. Certains citoyens nous ont également transmis des chiffres de plantation, sans nous indiquer l’emplacement de leur domicile.

    Pour l’instant, la multiplication des sources de donnée relatives aux plantations rend difficile de les agréger afin de rendre une information complète et fiable concernant les répartitions par arrondissement. Néanmoins, mon administration y travaille afin de pouvoir vous présenter une localisation des plantations par arrondissement plus complète en 2023.

    De manière générale, plusieurs éléments peuvent impacter le taux de participation au programme « Yes We Plant » : un territoire déjà boisé, la présence d’un bocage, les possibilités d’accompagnement des projets…

    La présence d’un GAL ou d’un parc naturel peut également faciliter la mise en œuvre de projets de plantation. Pour les arrondissements bénéficiant peu de ce type d’accompagnement, les conseil’haies, qui nous rejoindront lors de cette saison de plantation, pourront apporter une aide technique complémentaire.

    Il n’y a pas vraiment de « profil type » du planteur. C’est d’ailleurs l’un des points qui fait la force de « Yes We Plant » : la diversité des partenaires engagés dans ce programme.

    Les agriculteurs restent bien évidemment des acteurs incontournables dans la mise en œuvre des projets de plantation. Nous saluons d’ailleurs le travail d’acteurs tels que la SCAM, une société agricole qui a lancé un accompagnement pour les agriculteurs dans leurs projets de plantation. Les pouvoirs publics, qu’il s’agisse des communes ou d’organismes de la Région wallonne sont également des moteurs importants dans les projets de plantation. Cette année, via la subvention « BiodiverCité », 206 communes mettent en œuvre des distributions de plants à destination de l’ensemble de citoyens, et nombreuses sont celles qui ont également introduit des projets de plantation.

    De plus, de nombreux projets de plantation impliquent plusieurs types d’acteurs avec des collaborations entre les GAL, les entreprises et les écoles.