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Les risques de fermetures de centres de sport en raison des coûts de l'énergie

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 19 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 21/09/2022
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Une fois encore, notre Région doit faire face à une crise sans précédent, la crise énergétique que nous traversons impacte bien des services utiles aux citoyens. Ainsi, nous apprenions récemment que les centres sportifs et de bien-être risquent de devoir temporairement fermer leur porte pour faire face aux coûts énergétiques.

    Si, pour nombre d'infrastructures publiques ou autres grandes enseignes, des contrats semblent figer les prix jusqu'en 2023, la question demeure entière pour les petits centres et clubs sportifs de notre Région.

    Monsieur le Ministre a-t-il été consulté à ce sujet ?

    Les entreprises de ce secteur ont-ils fait part de leurs difficultés ?
    Dans l'affirmative qu'en est-il ?

    Quels leviers d'actions pourraient être mis en œuvre pour leur venir en aide et contrer d'éventuelles fermetures ?
  • Réponse du 17/10/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Je rappelle une nouvelle fois mon champ de compétence, à savoir les infrastructures sportives subsidiées par la Région wallonne. Dans ce contexte, comme déjà précisé à de nombreuses reprises, il ne m’appartient pas d’intervenir dans la gestion et l’exploitation des infrastructures sportives wallonnes.

    Tant mon cabinet que mon Administration n’ont par ailleurs eu connaissance d’infrastructures qui auraient fermé leurs portes suite aux augmentations des prix de l’énergie.

    Néanmoins, il nous revient que certains gestionnaires de piscines envisagent de diminuer la température de l’eau et de l’air des infrastructures ainsi que de réduire certaines plages horaires.

    Quant aux solutions que je préconise pour l’avenir, la situation rencontrée actuellement souligne, encore une fois, toute l’utilité, et plus encore pour les piscines, de mettre en place des collaborations entre pouvoirs locaux de manière à répartir les charges liées à l’exploitation des infrastructures tout en offrant des services qualitatifs aux citoyens.

    Le décret encadrant le subventionnement des infrastructures sportives prévoit un incitant à cet effet, puisque les projets supracommunaux bénéficient d’un taux de subvention majoré de 10 %.

    Comme l’honorable membre le sait par ailleurs, depuis plusieurs années, le département Infrasport du SPW met en œuvre des appels à projets tels que le « Plan piscines » ou plus récemment celui visant la rénovation énergétique des infrastructures sportives en vue de réduire la consommation énergétique des infrastructures existantes.

    Le décret du 3 décembre 2020 qui encadre le subventionnement des infrastructures sportives permet lui aussi le financement de tels travaux.

    J’invite évidemment les gestionnaires d’infrastructures à initier des projets visant l’amélioration des performances de leurs bâtiments de telle manière à pouvoir maitriser leurs dépenses énergétiques dans le futur.

    De tels travaux me paraissent essentiels, non seulement afin de diminuer l’empreinte écologique du secteur, mais aussi afin de faire en sorte que chaque euro dépensé pour celui-ci profite pleinement au monde du sport et à ses adhérents.

    Mon département bénéficie de moyens pour soutenir de tels projets.

    Ceci relève effectivement de ma compétence et j’y attache une importance primordiale.