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La pénurie de personnel soignant pour les maisons de repos et les maisons de repos et de soins

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 53 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 05/10/2022
    • de SAHLI Mourad
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La crise sanitaire a mis en évidence la difficulté pour les gestionnaires de maisons de repos de trouver du personnel pour composer leurs équipes. Lors de la Déclaration de politique régionale en septembre 2022, le Gouvernement wallon s'est engagé à favoriser et à créer des emplois durables et de qualité pour atteindre un taux d'emploi de 67,7 % à l'horizon 2024. Pour rappel, le taux d'emploi wallon en début de législature était de 63,7 %.

    Malgré les crises successives, la Wallonie a continué à dégager des moyens importants pour le maintien et la création de nouveaux emplois, mais il s'avère que certains secteurs ont des difficultés à trouver des travailleurs. En effet, d'après les réactions du terrain, et plus particulièrement du secteur des maisons de repos et des maisons de repos et de soins, il devient très compliqué de trouver des infirmières et/ou des aides-soignantes.

    Ce manque de personnel a un double impact, d'abord, un impact sur la qualité de l'encadrement des résidents, et d'autre part, sur le bon fonctionnement des Maisons de repos (MR) et Maisons de repos et de soins (MRS).

    Comment les organismes de formation relevant des compétences de la Wallonie, le FOREm et l'IFAPME, s'organisent-ils pour résoudre cette pénurie de main-d'œuvre ?

    Quelles sont les pistes de solution envisagées ?
  • Réponse du 16/03/2023
    • de MORREALE Christie
    Comme l’honorable membre le relève pertinemment, les crises pandémiques ont accentué les difficultés pour les établissements pour aînés de maintenir l’encadrement requis en personnel soignant.

    Le déficit en personnel soignant, aussi bien infirmier qu’aide-soignant, s’est accentué ces derniers temps.

    La réflexion et le travail sur cette question sont lancés et portent sur plusieurs axes :
    - sensibilisation à l’équilibre entre le cure et le care, entre la maison de repos comme lieu de soins et lieu de vie ;
    - développement des métiers encore sous-estimés en maison de repos et maison de repos et de soins tels les psychologues, les animateurs, les éducateurs,… ;
    - élargissement et actualisation en cours de la liste des profils de personnel de réactivation en y intégrant notamment les éducateurs A2 et la fonction d’aide-logistique dans les règles de financement ;
    - élargissement du rôle du référent dément par un renforcement du financement ;
    - recours aux infirmiers salariés et indépendants moyennant la prise en charge financière ;
    - …