/

Le projet de coopération entre Marche-en-Famenne et le Val de Lorraine.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2006
  • N° : 8 (2006-2007) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/10/2006
    • de KUBLA Serge
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur

    Dans le cadre du programme Interreg III-A Wallonie-Lorraine-Luxembourg, le Gouvernement wallon a accepté le projet de coopération entre Marche-en-Famenne et le Val de Lorraine.

    Où en est le projet aujourd'hui ? Quels sont les premiers bilans des actions développées sur le terrain ?

    Lors de sa séance du 28 septembre 2006, le Gouvernement a délibéré sur une demande complémentaire du projet.

    En quoi consistent ces modifications ? Quels sont les montants supplémentaires ? Quelles sont les motivations de cette demande ?
  • Réponse du 17/11/2006
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le Programme opérationnel Interreg III A « Wallonie - Lorraine - Luxembourg » a été approuvé par la Commission européenne le 31 décembre 2001 et son complément de programmation a été approuvé lors du Comité de suivi du 3 mai 2002.

    Dans le cadre de ce programme, le projet « Pluricommunalité, communication, animation économique et réseaux : pour un développement territorial réfléchi et créateur de valeur ajoutée », dont le nom synthétique est « Marche / Val de Lorraine » a été approuvé par les partenaires au cours du Comité de pilotage du 22 juin 2006.

    Ce projet consiste en une demande complémentaire afin de poursuivre et de concrétiser les actions entreprises précédemment dans le projet Interreg III A Wallonie-Lorraine Luxembourg « Ville de Marche/Pays du Val de Lorraine : vers une mise en commun de savoir-faire en matière de communication et de développement territorial ».

    Le bilan de leurs réflexions communes, menées de janvier 2004 à décembre 2005, a en effet permis de déterminer les projets et actions sur lesquels une collaboration pouvait s'avérer efficace dans l'atteinte des objectifs fixés par chacun.

    Dès lors, l'objectif global de cette demande complémentaire est, d'une part, de poursuivre la création d'un contexte favorable à l'émergence de projets à valeur ajoutée et de mettre en avant la pluricommunalité dans les territoires concernés et, d'autre part, d'expérimenter différents projets soit de manière parallèle entre les différents partenaires, soit par une transposition de l'expérience d'un projet d'un partenaire à un autre.

    Huit projets font ainsi l'objet de leur partenariat :

    1. la poursuite du travail de constitution du Pays de Famenne entre les communes de Marche-en-Famenne, Hotton, Durbuy, Nassogne, Rochefort et Somme-Leuze ;
    2. la transposition de l'expérience marchoise du Centre de support télématique en Pays du Val de Lorraine ;
    3. la recherche de solutions appropriées et pluricommunales à la demande croissante du secteur des sports motorisés : recherche de sites adéquats et transposition probable de l'expérience du Pays de Val de Lorraine quant à la pratique de ces sports dans des conditions respectueuses de l'environnement ;
    4. la mise en réseau des acteurs d'animation économique, souci partagé par les trois partenaires et particulièrement par Idelux dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Marshall et par le Pays du Val de Lorraine dans le cadre du développement du Pôle création d'entreprises ;
    5. la mise en place et l'évaluation permanente d'outils de connaissance (banque de données, réseau partagé, …) ;
    6. l'étude de faisabilité portant sur le développement transfrontalier du réseau Ravel;
    7. la création en parallèle d'une pépinière d'entreprises (Pays Val de Lorraine/Idelux sur site de Marloie) ;
    8. la réflexion commune sur le développement d'incubateurs ou l'accueil de spin-off et spin-out dans nos territoires respectifs.

    Le porteur du projet est l'opérateur wallon Idelux. L'autre partenaire wallon est la Ville de Marche-en-Famenne. Le partenaire français est le Conseil de développement Pays Val de Lorraine.

    Le budget total de cette demande complémentaire s'élève à 211.200 euros, dont 121.200 euros pour les actions relevant des opérateurs wallons.

    Le Fonds européen Feder financera 50% de la demande complémentaire, soit 105.600 euros le solde étant à charge des contreparties nationales respectives.

    La contrepartie nationale wallonne de 60.600 euros se répartit entre les contributions de l'opérateur (12.120 euros), de la DGRE (24.240 euros) et de la DGEE (24.240 euros).