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La préparation de la Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques (COP27)

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 116 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 18/10/2022
    • de FLORENT Jean-Philippe
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Ce 7 novembre débutera la COP27, à Charmel-Cheikh, en Égypte. C'est donc la dernière réunion de cette commission avant cet événement diplomatique et climatique d'envergure.

    La COP26 de Glasgow s'est conclue par l'adoption du Pacte de Glasgow : un accord globalement positif même s'il reste en deçà de l'urgence climatique mondiale. Il n'aborde par exemple pas frontalement la fin des énergies fossiles.

    Ensuite, la question des « Pertes et préjudices ». La COP de Glasgow n'a pas réussi à aboutir à un système opérationnel de financement. Monsieur le Ministre avait cependant pris une décision symbolique, mais très concrète, en emboîtant le pas à l'Écosse et en y consacrant 1 million d'euros.

    Enfin, le rôle de la Belgique lors de la dernière édition était entravé par l'absence d'un accord sur la répartition de la charge des réductions d'émissions, le « burden sharing ». Après des négociations longues et sensibles, un accord vient d'être trouvé.

    Comment a-t-il préparé cette COP27 ?

    Quelles concertations mène-t-il avec ses homologues du Climat pour construire le positionnement de notre pays aux enjeux de cette COP ?

    Quels sont les mandats de négociation que la Belgique s'est donnée et comment y a-t-il participé ?

    Quelles concertations a-t-il menées au niveau européen ?

    Une délégation belge portera-t-elle des engagements forts, en phase avec l'Accord de Paris ?

    Sera-t-il présent à la COP27 ?

    Quels sont les engagements belges au niveau du financement international et de l'enjeu des « pertes et préjudices » ?

    De quelle manière la Wallonie, pionnière pour la création de ce fonds, œuvre-t-elle pour faire émerger une coalition internationale ?

    Quelles sont les conséquences du récent accord sur le « burden sharing », notamment pour le financement international ?
  • Réponse du 22/12/2022 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe
    La concertation avec mes homologues du Climat pour la préparation de la COP27 s’est faite lors de l’adoption d’une position commune ambitieuse en ce qui concerne les conclusions du conseil en la matière.

    Cette année, c’est la Région flamande qui représentera la Belgique au niveau des discussions européennes. Je participerai cependant bien évidemment à cette COP et serai particulièrement attentif, comme l’année dernière, aux futures avancées sur la question, oh combien importante pour les pays en développement, des pertes et préjudices.

    La Région wallonne, lors de la COP26, s’était engagée, en précurseure aux côtés de l’Écosse, à financer des actions sur les pertes et préjudices. De nombreuses organisations de la société civile et gouvernements de pays en développement espéraient que cela inciterait davantage de dirigeants mondiaux à prendre des engagements similaires dans les mois à venir. Depuis lors, seul le Danemark a annoncé un engagement financier, mais au niveau de l’Union européenne il est certain que cette question a reçu une attention politique accrue.

    Le Gouvernement wallon a honoré son engagement pris à la COP26 en contribuant à hauteur de 1 million d'euros au Joint Multi Donor Fund du V20 (Vulnerable Twenty) pour le volet spécifique qui soutiendra sur le terrain des projets de pertes et préjudices. Ce financement est un outil à effet immédiat, adéquat par rapport à l’urgence des besoins des communautés locales qui font face, aujourd’hui déjà, aux effets souvent désastreux du dérèglement climatique.

    Au niveau du financement climatique international, les différentes entités fédérées se sont mises d’accord pour la période 2021-2024 (voir tableau en annexe).