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La stratégie d'économie d'énergie des TEC

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 124 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 18/10/2022
    • de MATHIEUX Françoise
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Début septembre, la SNCB annonçait les nouvelles mesures adoptées dans le cadre de sa politique de sobriété afin de faire face à la crise énergétique actuelle. Des mesures qui s'ajoutent à une stratégie durable à long terme lancée depuis plusieurs années. Il est aujourd'hui question de réduire les coûts de chauffage (notamment en baissant le thermostat dans les bureaux, les ateliers, les salles d'attente des gares…), de réduire l'éclairage architectural et celui des parkings, ou encore de limiter la consommation des appareils en veille. Par ailleurs, la diminution de la température de la flotte de trains a également été abordée, bien que pas encore d'application.

    Dans cette même optique, Monsieur le Ministre a-t-il fourni des indications auprès de l'OTW et du TEC afin de prendre des mesures spécifiques conformément aux décisions prises lors du comité de concertation consacré à la crise énergétique ?

    Un plan de sobriété énergétique a-t-il été mis en place par ses soins ?

    A-t-il notamment décidé de baisser le chauffage dans les bus ?

    En effet, puisqu'un chauffage fonctionnant plus fort fait augmenter la consommation de diesel ou électrique du bus.
  • Réponse du 18/11/2022
    • de HENRY Philippe
    Le TEC, comme de nombreuses autres entreprises publiques ou privées responsables - et soucieuses de leurs finances - ont effectivement pris des mesures visant à limiter l’impact de l’accroissement des charges énergétiques. Ces mesures sont conformes à la circulaire visant à promouvoir la consommation énergétique responsable.

    Le TEC s’est donc mis en ordre de marche dès cet été pour établir un plan d’action visant des économies d’énergie dans les bâtiments. Les mesures envisagées couvrent trois domaines :
    1. la sensibilisation du personnel à une utilisation raisonnée et rationnelle de l’énergie sur le lieu de travail (baisse du chauffage, extinction des lumières en quittant une pièce, chasse aux consommations de veille, etc.) et à une mobilité plus responsable (utilisation accrue des transports en commun et des modes actifs, covoiturage, écoconduite) ;
    2. les adaptations des équipements consommateurs d’énergie (mise en place de détecteurs de mouvement dans les couloirs, les escaliers et les sas d’ascenseurs, rationalisation des petits et gros électros, installation de multiprises à interrupteur pour couper les veilles ;
    3. l’organisation du travail : Mutualisation des espaces de travail, fermeture d’étages ou de bâtiments pendant des périodes prédéterminées.

    Ces mesures prendront place progressivement cet automne, en fonction des réalités d’usage et des spécificités locales dans les différents bâtiments administratifs et seront appuyées par une campagne de communication interne.

    Des mesures complémentaires axées sur les bâtiments techniques (ateliers mécaniques et entrepôts) seront également envisagées au cas par cas.

    Concernant la température dans le bus, l’ objectif est d’assurer à notre clientèle un voyage le plus confortable possible. C’est d’ailleurs un argument mis en avant pour promouvoir les lignes express. Il n’est donc pas envisagé pour l’instant de diminuer le chauffage dans les bus.

    D’ailleurs, l’impact sur la consommation pour les bus diesel est négligeable, car le chauffage récupère la température générée par le moteur à combustion. C’est de fait différent pour les bus électriques, mais la flotte de régie du TEC ne comporte à ce jour de bus 100 % électrique.

    Comme l’honorable membre peut donc le constater, le TEC assure une gestion en bon père de famille des deniers publics, dans l’esprit de la circulaire.