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La protestation du Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens (GRACQ) relative à la sécurité des cyclistes au niveau du pont Clabecq-Tubize

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 127 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 18/10/2022
    • de ANTOINE André
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Alors que début juillet, une centaine de cyclistes du GRACQ ont roulé sur la N4 pour demander des aménagements pour les vélos entre Namur et Wavre, et ce dans les deux sens, l'association a cette fois-ci manifesté son mécontentement sur le pont qui relie Clabecq au centre de Tubize pour vous réclamer des mesures urgentes relatives à la sécurité des cyclistes.

    Cela a été l'occasion pour l'association de rappeler qu'au vu des prix actuels des carburants, de plus en plus de personnes pensent au vélo pour se déplacer professionnellement, mais elles hésitent à franchir le pas parce qu'elles craignent de se faire renverser.

    Pour l'association, le pont qui fait la jonction entre Clabecq et Tubize est un point noir pour les cyclistes : « À la base, la situation n'est déjà pas idéale pour les cyclistes. Il y a beaucoup de circulation et la route est sinueuse, ce qui pousse les automobilistes à vouloir dépasser assez vite. Mais là, la voirie a été rétrécie suite à de récents travaux ».

    Plusieurs solutions sont possibles, selon l'association : « Les barrières pourraient être déplacées de l'autre côté des trottoirs. Ils ne sont quand même pas utilisés. Puis, il faudrait aussi mener des contrôles de vitesse, afin que la limitation soit davantage respectée. Quand on roule au milieu de la chaussée pour éviter les dépassements, on reçoit de multiples coups de klaxon. On ne se sent pas à notre aise. »

    Les cyclistes souhaiteraient également et légitimement que les luminaires soient à nouveau opérationnels dès lors que certains sont hors d'usage.

    Monsieur le Ministre a-t-il été informé des légitimes demandes du GRACQ ?

    Que va-t-il mettre en place afin de nous assurer que la demande du GRACQ soit bien rencontrée au profit du développement de la mobilité douce ?
  • Réponse du 18/11/2022
    • de HENRY Philippe
    Les travaux en cours sur le site Duferco en bordure de la rue de la Déportation sont gérés par l’InBW. La signalisation de ce chantier a fait l’objet d’un arrêté de Police délivré par la commune. Celle-ci peut, la modifier pour améliorer la sécurité des modes actifs dans la zone incriminée.

    Le problème des barrières a été évoqué avec la Ville de Tubize et l’InBW. Celles-ci sont maintenant à l’arrière du trottoir afin de permettre le passage des modes actifs.

    La Ville de Tubize a pris rendez-vous avec le maitre d’œuvre (InBW) pour vérifier si la signalisation et les barrières sont bien dans les normes et voir s’il est possible d’améliorer la situation.

    Pour ce qui est de l’éclairage dans cette zone, il s’agit d’un éclairage communal.

    Les contrôles de limitation de vitesse sont par ailleurs du ressort de la police.