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L'avancement et la participation au projet biobro

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 80 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 18/10/2022
    • de HARDY Maxime
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    J’ai interrogé Madame la Ministre le 20 septembre dernier afin d'obtenir les dernières informations concernant le recrutement des participants au biomonitoring lié aux broyeurs à métaux wallons. Elle nous avait annoncé à ce moment-là que malgré les efforts fournis par les différentes parties prenantes, le nombre de volontaires restait encore relativement faible. Cela laissait présager une situation dans laquelle seule une analyse globale, et non localisée comme prévu initialement, pourrait être réalisée.

    Près d'un mois plus tard, et alors que les premiers prélèvements ont eu lieu dès la fin du mois dernier, je voulais revenir vers elle pour faire un état des lieux de ce dossier qui revêt une grande importance pour les riverains de ces différents sites industriels.

    Peut-elle nous communiquer les taux de participation aux différentes séances de prélèvement ? D'autres séances sont-elles encore programmées ?

    Ces taux de participation ont-ils une incidence sur l'analyse prévue ? Le cas échéant, pourquoi n'a-t-elle pas relancé une communication à destination des personnes potentiellement concernées ?

    Quelles sont les prochaines étapes et leur temporalité, pour analyser ces données, et obtenir des résultats fiables ? À quelle date ceux-ci sont-ils attendus ?
  • Réponse du 26/01/2023
    • de TELLIER Céline
    L’ISSeP a réalisé les séances de prélèvements pour les sites visés à savoir ceux de Châtelet, Charleroi, Aubange, Courcelles, Engis, Namur et Mons.

    Comme cela était attendu, l’ISSeP n’a pas pu compter sur la participation de 100 % des adolescents qui s’étaient initialement déclarés volontaires pour participer à l’étude et s’étaient inscrits en laissant leurs coordonnées complètes afin de pouvoir être recontactés. Certains, malgré les rappels par mail et par SMS les jours précédents, voire le jour même, ne se sont pas présentés aux séances de prélèvement ou n’ont pas été en mesure de le faire. En fonction des sites, entre 50 et 78 % des inscrits se sont présentés pour les prélèvements.

    Tous les inscrits pour le « module complémentaire » visant à analyser les poussières intérieures collectées dans les aspirateurs ménagers ne se sont pas non plus forcément présentés. La récolte de ces dépôts ne pouvant pourtant pas être considérée comme « invasive », comme le reproche avait été fait par rapport aux prélèvements biologiques sur les adolescents. Au final, 40 à 60 % des inscrits sont venus déposer leurs sacs/contenus d’aspirateur selon les sites.

    Ces taux de participation n’auront pas d’incidence sur l’analyse qui sera réalisée. Les outils statistiques seront juste adaptés en conséquence par l’ISSeP. Comme cela a déjà été expliqué, le seul effet négatif notable sera la perte de puissance à un échelon local qui ne nous permettra pas d’envisager la situation « site par site » comme cela avait été initialement prévu.

    La communication a été relancée à maintes reprises comme. Cela étant, à chaque fois que des séances de prélèvement ont été programmées, l’ISSeP a accepté de prendre en considération les adolescents non inscrits qui pourraient s’y présenter ; à condition toutefois que les conditions de recrutement soient respectées par ces volontaires de dernière minute.

    Une fois ces rendez-vous avec les populations terminés, l’ISSeP poursuivra pas indéfiniment son recrutement. Cela ne permettrait pas de finaliser les analyses sereinement ni de consolider les données en vue de leur traitement statistique. Ces conditions avaient été expliquées dès le départ et ce n’est qu’en raison du manque de participation de la part de la population à cette étude que les délais d’enregistrement ont déjà été prolongés.

    La temporalité des analyses et la réflexion sur les données ainsi acquises concernent avant tout les partenaires du Consortium « Biomonitoring wallon ». Dans l’état actuel, le financement du Consortium en vue de la réalisation de cette mission particulière est prévu jusqu’en août 2023.