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Le prototype de voiture absorbant le CO2 dans l'air

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 103 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 26/10/2022
    • de FONTAINE Eddy
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Des étudiants aux Pays-Bas ont mis au point un projet révolutionnaire de voiture électrique qui réussit à absorber le dioxyde de carbone lorsqu'elle roule. Elle réduirait son empreinte carbone sur l'environnement et absorberait 2 kg par 32 000 km parcourus. D'après leurs études, 10 voitures comme celles-ci captureraient autant de CO2 qu'un arbre.

    Ces étudiants sont encore évidemment en réflexion et tentent de rendre leur invention plus performante. Pour l'instant, le filtre ne stocke pas beaucoup de matière et doit être vidé tous les 320 km. Cependant, ils ont bon espoir et pensent que ce filtre à CO2, pourrait, dans le futur, être intégré dans toutes les voitures.

    À l'aube des objectifs de 2035 d'arrêter la production les moteurs thermiques en Wallonie, ce genre de projet est assez prometteur et pourrait permettre de réduire l'impact environnemental de la production et du recyclage des moteurs électriques ainsi que contribuer à réduire l'empreinte carbone des véhicules.

    En collaboration avec les universités et facultés d'ingénierie, Monsieur le Ministre pense-t-il que ce projet pourrait être mis en test en Wallonie ?

    Bien qu'expérimentale, cette expérience montre des promesses afin de réduire son empreinte carbone à l'achat d'un véhicule. Des projets de ce genre font-ils déjà l'objet de recherche en Wallonie ?

    Dans quelle mesure Monsieur le Ministre est-il disposé à soutenir de telles initiatives ?

    Sous quelles échéances souhaite-t-il rendre concret ce genre de projet en Wallonie ?
  • Réponse du 23/11/2022
    • de BORSUS Willy
    Le projet que l’honorable membre évoque ne manque pas d’attrait : mettre au point un projet de voiture électrique qui réussirait à absorber le dioxyde de carbone lorsqu’elle roule relève en effet d’une innovation de rupture. Qu’elle soit le fait d’étudiants est encore plus remarquable. Il parle d’une équipe d’étudiants néerlandais. Qu’en serait-il en Wallonie ?

    Il me demande en effet si ce projet aurait des chances d’être mis en test dans notre Région. Je lui réponds positivement. De nombreux dispositifs existent qui soutiennent les porteurs de projets wallons. Je souligne la mesure « étudiants-entrepreneurs », les concours tels que les Startech Days qui mettent en œuvre les innovations les plus prometteuses tout en promouvant les métiers techniques, Mind&Market qui permet aux jeunes de pitcher leur projet face à un parterre d’entrepreneurs et d’investisseurs, les incubateurs, et cetera. La Wallonie se veut être une terre d’entrepreneuriat et elle met tout en œuvre pour favoriser l’innovation.

    En tant que société wallonne, il est également possible de bénéficier de dispositifs d’aide à la recherche, que ce soit en collaboration avec d’autres partenaires industriels, de centres de recherche ou d’unités universitaires sans oublier les hautes écoles. Je l’invite à explorer le site actualisé par le SPW Recherche l’an dernier et qui explique, détails à l’appui, tout ce qu’un entrepreneur peut attendre des dispositifs de la Wallonie.

    Les centres d’entreprise et d’innovation (CEI) sont également à l’écoute des jeunes entrepreneurs et peuvent les aider dans leurs démarches, quelle que soit l’étape du projet (validation du concept, étude de faisabilité technologique et économique, questions liées à la propriété intellectuelle, rédaction du business model, et cetera).

    Selon mes informations, il n’existerait pas de projet de ce type en développement en Wallonie.

    Quant à sa question portant sur les échéances nécessaires pour rendre concret ce genre de projet en Wallonie, la réponse relève davantage du porteur de projet lui-même.