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Le mauvais classement du réseau internet belge dans une étude mondiale

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 140 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 10/11/2022
    • de GALANT Jacqueline
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Une étude mondiale menée ces derniers mois a classé la qualité du réseau internet et les services proposés par les autorités dans 117 pays qui représentent 92 % de la population.

    La Belgique est classée 21e mondiale en matière de bien-être numérique, 39e en qualité du réseau et 44e en accessibilité. La qualité du réseau internet dépend de la vitesse, de la stabilité et de la croissance d'Internet.

    Le point le plus négatif concerne l'accessibilité financière pour les consommateurs. Cela nous place parmi les pires pays d'Europe.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance de cette étude et qu'en pense-t-il ?

    Sur quoi travaille-t-il au niveau wallon pour améliorer la situation ?

    Où en est-il concernant la couverture des zones blanches ?

    A-t-il discuté de ce sujet avec ses homologues compétents en la matière ?

    Le cas échéant, quelle position a-t-il défendue ?

    A-t-il rencontré la Ministre fédérale des télécoms afin de travailler sur l'accessibilité financière ?
  • Réponse du 01/12/2022
    • de BORSUS Willy
    La connectivité du territoire, en ce compris les zones blanches, faisait déjà partie de mes priorités. Cette étude vient encore en démontrer la pertinence. La qualité de la connectivité de la Wallonie est évidemment un pilier fondamental pour l’attractivité de notre Région et la compétitivité de nos entreprises. Outre l’aspect essentiel de la connectivité pour notre développement économique, je suis aussi attentif à sa dimension sociale. En effet, la connectivité est un vecteur fondamental dans la résorption de la fracture numérique. Je ne veux laisser personne au bord de la route et cette conviction se traduit au travers d’un budget de 138 000 000 d’euros réservé dans le Plan de relance de la Wallonie en faveur du développement de la connectivité du territoire sous toutes ses formes, au bénéfice des citoyens, des entreprises et des établissements scolaires.

    Au-delà du Plan de relance, je souligne la négociation que mon collègue en charge des Pouvoirs locaux et moi-même avons entamée avec les opérateurs de télécommunications. Chacun des cinq opérateurs a été rencontré individuellement et nous attendons désormais leur retour avec l’espoir que nous puissions conclure un nouvel accord TOP que je souhaite plus ambitieux encore que le précédent.

    Pour ce qui concerne le volet relatif à l’accessibilité financière de la question de l’honorable membre, ma collègue, Mme la Ministre Morreale et moi-même mettons en œuvre, à travers les moyens du plan de relance, une série d’actions cohérentes visant à améliorer l’inclusion de tous les Wallons par la réduction de la fracture numérique. Parmi ces actions, nous travaillons à renforcer et redéployer l’offre de services en accompagnement numérique via les opérateurs ex-PMTIC et EPN et divers acteurs de proximité pour des publics-cibles spécifiques et à soutenir l’accessibilité en termes d’équipements numérique. Toutefois, le Fédéral reste compétent concernant l’accessibilité financière aux télécommunications.

    À cet égard, la Ministre fédérale des Télécommunications, a annoncé récemment que le tarif social serait adapté :
    - la réduction de 11,5 euros sur la facture sera remplacée par un abonnement avec un tarif maximum ;
    - à partir de 2024, il sera possible de souscrire un abonnement internet pour un montant maximum de 19 euros par mois. Ce forfait comprendra 150 Go de données et une vitesse d’au moins 30 Mbps ;
    - les opérateurs pourront également descendre en dessous de ce prix ;
    - ceux qui souhaitent un forfait comprenant l’internet et la télévision numérique verront ce tarif social passer à un maximum de 40 euros.